Randovol 2025
04.01.2025 - Mont Chauve
Au saut du lit, je mate les préviz et le ciel le tout me dit c'est bon tu peux y aller. Aller ok mais où ? Je regarde un peu sur des sites de prévisions météorologiques spécifiquement pour le vent et son orientation. En cette journée, en local, c'est du Sud-Ouest qui est annoncé avec du 15 km/h de moyenne. Cette infos me fait me détourne du Baou de la Gaude qui ne m'inspire pas trop avec un travers arrière droit au décollage. Je m'applique en détail sur le Mont Chauve et si sur le versant Sud ça ne devrait pas être le meilleur endroit, du côté Ouest ça pourrait le faire. Je passe l'info sur le groupe et je me prépare. Entre temps, j'ai des retours qui s'affichent sur mon telephone ... Michal finalement ira au Colle du Maçon bien exposé pour de l'Ouest si mes infos sont bonnes, Walter va aux olives et Robert a choisi d'aller marcher pour décoller du Baou de la Gaude. Ce sera donc en solitaire que je vais aller rejoindre le Mont Chauve pour prendre la température sur place pour un éventuel décollage sinon ben je m'en retourne à pieds. Au tout départ j'avais l'intention de démarrer la marche à pieds du plus bas pour ne pas avoir ensuite à marcher de nouveau pour récupérer la voiture mais selon mes calculs la marche me prendrait facilement et au minimum 2h30 de marche si je suis en forme. Il est 9h15 et je ne suis toujours pas parti de chez moi. Materiel pris, je suis sur la route à 9h30 et je dois me décider pour le lieu de départ ... suis hésitant car je n'ai pas pour habitude de ne pas me donner le temps avec une certaine marge de manœuvre lorsque j'arrive au décollage. Finalement juste avant d'arriver à Saint Isidore, j'ai le choix de m'orienter vers la 6202 où je laisserai mon véhicule tout près de la nécropole ou de prendre la route qui monte vers Aspremont. Finalement, je prends la route à ma droite, celle qui va me rapprocher du Mont Chauve. Ceci veut dire que la rando je la coupe en deux, la première partie pour rejoindre le Mont Chauve, la deuxième partie (après l'envol et l'atterrissage) c'est qui va me ramener à la voiture. De ce fait, j'ai le sentiment que j'ai fait le bon choix. En effet, démarrer la rando du plus bas était au fond de moi un défi que je n'étais pas sûr de mener à bien si j'y inclus aussi l'envol, voilà donc que je me suis libéré de ce petit poids de plus. Il ne me reste maintenant que d'aller me garer au parking d'un petit cimetière qui se situe entre Colomars et Aspremont. Après avoir dépassé Colomars et pris la route pour monter à Aspremont, je suis à la recherche d'un chemin qui se trouve à gauche de la route et qu'un panneau indique le cimetière. Le chemin de bitume trouvé, je le prends et quelques centaines de mètres après je me retrouve sur la petite placette où il y a place de se garer. C'est d'ici que la première partie de marche démarre. Equipé de mon materiel de vol (sans le casque que j'ai oublié de récupéré de mon autre sac du vol de la veille) je foule mes premiers pas sur la route qui mène à Aspremont. Arrivé à Aspremont, je démarre enfin le sentier du GR5 et c'est en 1h10 que j'arrive au Mont Chauve. Au déco Ouest il n'y a rien comme brise hormis de temps en temps un travers gauche ce qui ne donne pas envie de sortir son aile. Du coup je pars vers le sud me disant que peut-être c'est le bon jour pour décoller de cet endroit avec ce beau soleil qui brille sur la face Sud sur les coups de midi. Quand je vais pour arriver sur les lieux, je croise une personne qui me demande si je fais du parapente. Lui-même est un ancien parapentiste qui a pratiqué durant 4 ans et demi et participait même à la coupe fédérale de distance du 06 en étant au club Au Gré de l'air. C'est assez marrant parce que du coup dans l'échange il me dit "tu es Aigle Chanteur ?" et de là, la discussion glisse sur mon site parapente passion 06 où je m'épanche de toutes mes sorties de vol libre et en l'occurrence mes échappées en montagne avec mes multiples endroits où j'ai pu décoller dans le département, nous évoquons le nom de Pascal Salvi qui a fait beaucoup en ce qui concerne les options possibles en discipline cross dans la région etc ... Du coup, je lui ai demandé son nom ... Stephane Bertolo du club d'Au Grès de l'Air de Gréolières. Il y a des rencontres qui sont vraiment sympathiques. Pour revenir à ma recherche de décollage, je laisse le déco Sud qui de toute évidence, ce n'est pas le bon jour pour décoller de cet endroit. Je m'en retourne voir en Ouest si les conditions ont changé. Il est encore tôt, le soleil va tourner ce qui devrait peut-être faire l'affaire avec le temps passant et le soleil tournant. Sur cette face, la brise ne se fait pas encore sentir mais je suis optimiste ... j'ai en fait espoir. Je monte au plus haut de la pente et j'anticipe. Je sors mon aile Ikuma 3P reliée à la sellette cocon ArrowP et je prépare le matériel comme si j'allais sous peu décoller tout en regardant si le feuillage des arbres et buissons du bas de pente frissonnent, ce qui n'est pas concluant mais ... de temps en temps ... ceci renforce mon optimisme. Je n'ai pas le casque mince où vais-je positionner ma caméra 360 insta ? Ce n'est pas l'essentiel me dis-je mais tout de même j'adore sortir des images à chacun de mes vols et surtout de mes décos, instants qui m'est le plus « jubileux » !! Je marche et je décolle et après autant en emporte le vent pour aller poser mes pieds sur la terre ferme sans en redescendre à pieds. A force de patience, en haut de pente je commence à sentir de la brisette de face. Ah ah .. Ça sent bon on dirait. Ma préparation se précise. Il ne me reste plus qu'à m'insérer dans la sellette mais j'attends encore, j'attends le moment où je sens un premier cycle qui va me décider à tenter le décollage. A force d'attendre, ce cycle-là vient me caresser le visage. C'est décidé, je m'installe dans la sellette et j'attends cette fois-ci le cycle qui va décider à ce que je lève l'aile. J'attends, j'attends ... un premier mouvement d'air mais trop doux ... il était mieux celui d'avant ... j'attends encore et là je vois les feuillages s'agiter de plus, le cycle s'anime ... ça va monter jusqu’à moi, je suis prêt pour le start dès que ... ça y est c'est sur mon visage je démarre fort la montée d'aile à en faire du surplace pour attendre l'aile qui est tendue à mort tout comme le cône de suspentage. Je n'ai pas eu mieux depuis que je viens décoller ici. Trois pas de course et je décolle ... waouh ... trop bon. Dès que je sors du déco, je sens qu'il y a du thermique. Je vire à gauche et colle au relief pour aller vers le déco Sud. Là, il y a de quoi soit à faire du soaring soit à enrouler mais je suis trop près du relief pour tourner dedans. En volant en soaring je vois que je prends un peu de gaz, je vole ainsi jusqu'à m'écarter du relief pour tenter de choper une bulle pour l'enrouler. Une fois dedans j'y fais deux tours dedans puis je m'écarte après être plus haut que les antennes. Je ne cherche pas à survoler le fort mais plutôt à profiter du gain pris pour transiter avec beaucoup de marge, vers la plaine du Var en prenant cap d'Est en Ouest puis de Nord-Est en Sud-Ouest avec une décision de la zone d'atterrissage pas encore déterminée d'autant qu'avec le météo aller poser dans une zone assez étriquée ne m'enchante guère surtout que j'ai d'autres options plus faciles à gérer. L'aérologie est dynamique, je dois un peu tenir l'aile par moment ... je sens un peu de vent météo qui semble provenir de Nord-Ouest. Je pensais tout d'abord à aller poser en face de la nécropole pour raccourcir ma marche du retour mais au fur et à mesure que je m'en approche, le météo est plus perceptible et perturbe la masse d'air. J'hésite à me donner l'objectif nécropole pour y déposer mon aile car la marge est étroite. Je change mon plan de vol et survole le relief de nord en Sud pour profiter de la vue et du vol jusqu'à dépasser le pont de la Manda. La nécropole reste dans ma tête ce pourquoi, je reprends cap vers le Nord pour me rapprocher de la nécropole pour me décider si oui ou non je me force à poser sur cet espace qui d'en haut était petit mais qui même en m'y rapprochant, il reste petit ou plutôt étroit. C'est décidé, vu le météo donnant des mouvements d'aile à gérer (pilotage actif) je me détourne définitivement de cette option pour revenir vers le pont de la Manda, de le dépasser allègrement afin de faire mon approche et perte d'altitude face au vent ... face au Nord. En continuant ma virée en Sud en m'éloignant du Pont de la manda tout en étant haut, je me dis que le terrain de la Baronne où je poser habituellement, avec du Nord qui me pousse serait atteint facilement mais j'hésite d'y aller pour poser même si l'envie y est, il me faut penser au retour qui ne sera pas simple niveau temps de marche il y a pas mal il ne me faut donc pas en rajouter. Finalement, j'opte pour un posé près du pont de la Manda. C'est large et long, j'ai de la marge pour les manœuvres. Posé entier, posé content, je plie mon aile pour reprendre le bitume ... pont de la Manda, Nécropole que je longe jusqu'à trouver le sentier qui va me mener jusqu'à un canal que je quitte en passant par un petit ponton qui me faitr reprendre un sentier qui va me mener jusqu'à la voiture (parking du cimetière. Et voila ma sortie vol libre terminée. Je suis heureux de ce déroulement mais beaucoup de marche quand même, il ne faut pas avoir mal au dos ni aux pieds. Au prochain randovol.
Vue sur la Plaine du Var
03.01.2025 - Baou de la Gaude
Cette fois-ci, c'est avec Pascal Hanot que je vais arpenter le chemin qui va me monter jusqu'au décollage sauvage du Baou de la Gaude. Une fois de plus c'est en instantanée, le jour même que je décide de bouger pour un rando-vol compte tenu que la semaine à venir ne devrait pas être des meilleurs hospices pour marcher et voler mais ça on verra si pas de changements heureux. En attendant, il ne faut pas remettre à demain ce qui est possible maintenant. Alors je passe vite l'info sur le groupe de Hike & Fly que j'ai créé et pour lesquels des pilotes se sont greffer sur la démarche à savoir marcher et voler vous l'aurez compris. Infos passé, Pascal répond avec quelques autres membres du groupe dont Michal et Walter qui me prévient qu’ils ne pourront pas être de la partie. Matéo me prévient que peut-être avec un copain, ils feront le Baou de la gaude mais seulement en début d'après-midi. Le seul qui se rend dispo est Pascal, un pilote que j'avais eu l'occasion de faire sa connaissance pour des randovols sur le Mont Férion mais depuis que je me suis exilé à Tende, la rupture fut effective mais me revoila sur Nice pour quelques temps et Pascal réapparait ... cool ! C'est donc un rdv pour 10h30 à la boulangerie de la route de la Baronne au 1585. C'est de là que nous démarrons la rando mais avec pas mal de retard car Pascal s'est planté sur le lieu de rdv, il avait compris la boulangerie de Gattières. C'est donc que vers les 11h que l'on démarre la rando. On démarre donc la rando à partir du lieu d'atterrissage où nous avons laissé nos véhicules. C'est le parcours le plus long possible car si on veut l'écourter il suffit de démarrer la rando soit de Gattières village soit de Super Gattieres c'est à dire des dernières maisons qui se situent bien plus haut que le village, au pied du sentier terro-pierreux que l'on ne quitte plus et qui nous mène jusqu'au déco Sud-Est. Nous mettrons 2 heures pour atteindre le but avec quelques très petits arrêts pour faire redescendre le rythmer cardiaque et un long arrêt pour discuter avec une personne qui m'avait reconnu lors d'un de mes derniers randovols sur ce site. Au détour de la discussion il me fait savoir que lui et son gendre allaient entamer une formation initiale de parapente et me demande conseil. No souci pour moi c'est soit Ascendance sur Gourdon soit Les Voyageurs du ciel sur Gréolières. Je lui remets mon numéro de téléphone s'il veut plus d'info. Avant d'arriver au plus haut du relief, je présente à Pascal le déco Ouest qui se trouve à l'endroit même de notre passage sur le sentier qui va nous mener au gros chêne. De ce déco Ouest il ne nous reste qu'une centaine de mètres à marcher pour être au point culminant de ce sentier et à partir de ce point, nous entamons un sentier qui redescend et mène au Gros chêne bien connu dans le coin. Du gros chêne nous sommes presqu'arrivés. Il faut prendre à gauche et aller en versant Est. Encore une bonne centaines de mètres et nous arrivons au déco, il n'y a personne qui occupe les lieux hormis le foyer de pierres et branches sèches à moitié consumées qui font un peu désordre mais bon ... les lieux se partagent mais je pense toujours que les lieux ont doit les laisser comme on les a trouvés. Ceci dit, je pose mon aile et Pascal fauit de même, on constate que le brise est Sud-Est ce qui nous va bien. Je pose la question à Pascal s'il veut décoller en premier mais il préfère, compte tenu que j'ai déjà décollé plusieurs fois d'ici, que ce soit moi qui décolle en premier. Matériel vérifié, Pascal prêt, je lève mon aile qui s'oriente plutôt Est une fois en l'air. Je corrige pour l'axer vers la pente et ce n'est qu'à ce moment-là, que je pense à me préparer à lancer la course d'envol. L'aile est en haut mais molle, Je me dois de mettre des appuis pour bien tendre les suspentes et rigidifier mon aile afin qu'elle soit prête à prendre la masse d'air le plus tôt possible. C'est d'ailleurs le conseil que Pascal me verbalise au moment où j'entame le processus. Il ne me reste plus qu'à courir pour apporter la vitesse nécessaire à mon aile pour qu'elle vole avec mon poids pris en charge. C'est parti, ça vole et je vois Pascal enclenché juste derrière mois, il n'a pas traité le renard volatile ah ah ah. Je laisse exprimer ma joie, ma satisfaction du jour en laissant échapper de ma gorge quelques exclamations vocales qui n'ont de sens que d'exprimer ma joie. L'aérologie est saine mais pas porteuse, quelques bip bip positifs mais rien d'exploitable hormis de tracer vers le champ d'atterrissage pour s'assurer un posé tranquille en Sud-Ouest pour moi. Je pose juste après Pascal qui lui a fait le choix de posé d'Ouest en Est. Satisfait de ce sympa randovol, nous allons prendre un café à la boulangerie avant de se quitter en se disant à la prochaine aventure.
Du déco Baou de la Gaude
01.01.2025 - Baou de la Gaude
Après un réveillon qui s'est terminée aujourd'hui, je me lève spontanément vers les 7 heures du matin. Je regarde le ciel qui m'invite à aller marcher pour éliminer tant soit peu les excès de ce réveillon. Je suis le seul à m'être levée si tôt mais avant de prendre le départ, je me dois de patienter pour que le premier déjeuner de l'année avec mon épouse puisse se faire. Ce n'est que vers les 10h du matin que je monte dans ma voiture avec comme direction le village de Gattières pour y laisser mon véhicule et de ce fait écourter le temps et l'effort de marche pour atteindre le décollage du Baou de la Gaude. Pour cette première sortie avec aile sur le dos et bâtons de marche, je prends mon materiel le plus léger en ma possession: l'Ultralite 3 montée sur la Kruyer 2 équipée du Sak Air. Je laisse mon véhicule sur le parking proche du cimetière et je prends le parcours classique pour changer un peu, c'est à dire les escaliers qui se trouve à droite juste avant le cimetière, cela fait longtemps que je ne passe plus par là. Tiens donc, le réveillon ne semble pas me poser problème pour avancer bien au contraire. Je prends toutefois la précaution de ne pas partir trop fort et je me fixe même un deal de ne jamais poser une seule seconde. La seule fois où je me suis arrêté c'est lorsqu'une personne accompagné de son chien m'a interpellé pour me demander si j'étais parapentiste et forcément ça a engagé une petite conversation. Quand j'arrive au déco, je stoppe mon appli Visorando qui me marque 1h13.... je souhaiterai ramener ce temps à 1 heure ce qui ferait, en partant de la route de la baronne une rando complète dans un temps aux alentours d'1h30. Au décollage, il y a un petit groupe de 3 personnes qui sont en train de pauser sous l'arbre qui se trouve reculé de la surface où habituellement je déploie mon aile. Les conditions aérologiques alimentent le décollage avec un travers droit venant de Sud-Ouest. En bas dans la plaine, les fumées sont descendantes donc si ça ne change pas, il me faudra poser avec un cap sur le Nord. Je patiente un peu avant de déballer mon aile pour analyser l'évolution de l'aérologie en local sur ce décollage, et ça reste stable. Finalement, je me décide de me préparer pour décoller. Je sors mon aile tranquillement pour la déployer tous caissons ouverts sur la surface ferme du déco essentiellement conçu de terre et de petites pierres. A gauche de l'aile se trouve des Pierres qui constituent un foyer pour feu et des branches sèches. De toute évidence il a servi hier soir. Aile déployée et cône de suspentage vérifié je m'équipe et m'insère dans la sellette Kruyer dont il n'est pas facile à emjamber de par sa conception mais c'est le prix du light. Je suis enfin prêt à lever l'aile mais j'attends le bon moment pour tirer sur les élévateurs avants afin de monter l'aile car la brise n'est pas linéaire et parfois, c'est assez pauvre pour un face voile. Durant ce temps, je vois l'aile droite de mon aile s'enrouler, rabattu par de l'air qui vient de travers arrière. Hum, va falloir de meilleure condition. Je ne remets pas l'aile en place, j'attends juste le moment d'un coup de brise suffisamment soutenu pour lever l'aile et avec une bonne tempo je prendrai le temps de remettre tout cela en bonne et due forme avec l'aérologie et ma tentative de décollage et ce avec du travers droit. La bouffe est là, je lève l'aile et la forme de l'aile retrouve un bord d'attaque complètement ouvert et tous ses caissons remplis d'air. Je l'amène au-dessus de ma tête. L'aile par effet girouette s'oriente vers le cap du vent qu'elle reçoit. Je corrige au frein pour lui donner cap sur la pente tout en gardant un léger travers droit et je me lance pour la course d'envol en saluant avec un "bonne année" les 3 personnes restées en spectateurs. La course se passe bien et la prise en charge reste toutefois un peu tardive avec ce travers droit mais je m'y attendais un peu. Je garde du frein à gauche car l'aile tend à aller vers la droite et je me dis que c'est l'aérologie qui veut ça. L'aile se fait un peu balloter alors je suis en pilotage actif pour corriger au mieux ses mouvements en réactions aux turbulences du moment. Je pense à m'écarter du relief avec un cap gauche mais il me faut pour cela enfoncer plus que d'habitude la poignée de frein. Je comprends qu'il se passe quelque chose très rapidement (avantage de connaitre son aile) alors je regarde le profil de mon aile mais qui ne me parle pas ... rien d'anormal car bien sûr je pense de suite à une clef du côté droit. Bon ben ... en attendant je corrige et au frein et à la sellette mais dès que je lève les bras symétriquement, l'aile tourne ... ok, le problème persiste du coup je pense à l'accélo mais la vérification me dit que ça ne vient pas de là ... Ne trouvant aucune solution, je fais tout mon vol avec uniquement l'idée d'aller poser et avec un pilotage de compensation. Pas vraiment agréable mais bon, rien d'alarmant mais je suis dans l'interrogation de ce qui se passe après avoir vérifié plusieurs fois les suspentes. Ce n'est qu'au moment où j'aligne pour poser que, lorsque j'enfonce les commandes pour atterrir que j'entends un claquement venant de l'aile. Il en résulte avec une certaine évidence qu'il y avait bien un problème de suspente coincée qui a changé le calage de mon aile et la symétrie n’y était plus d'où cette tendance à rester en virage. Au pliage je vérifie l'ensemble du cône de suspentage toutes suspentes se montrent libre. Finalement c'est rassurant. Au prochain gonflage et course avec aile pour m'assurer que tout va bien avant de la réutiliser pour m'envoler avec.