Randovol 2025 - Parapente Passion 06

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19.04.2025

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Baou de la Gaude

Randovol 2025


18.04.2025 - Baou de la Gaude

Le prochain randovol est là ! C'est parti pour un randovol avec Miszel, Youri et moi. Le rendez-vous est fixé pour un départ de la Boulangerie "Aux Pains délices". 13h45 les premiers pas sont foulées. Je suis assez vite dans le dur (la Gastro d'il y a 3 jours ne m'a pas trop arrangé la forme) et franchement je n'arrive pas à suivre mes coéquipiers du jour qui pourtant m'attendent régulièrement. Pas de douleur gênante mais la fatigue est bien là ! je rame mais je m'accroche jusqu'au haut de Gattières. Michal se propose de prendre mon sac ce qui paradoxalement ne change pas grand chose, je n'avance pas mieux, puis c'est au tour de Youri qui me pique le matos ... ils marchent toujours deux fois plus vite que moi. Je veux récupérer mon sac mais ça ne veut pasd. Suis obligé de demander mon sac pour récupérer quelque chose afin de le récupérer pour que j'assume le portage ... ce sont des oufs ces mecs ou quoi (vraiment ça me touche maisça ne me parait pas normal de me faire porter mon aile). On reprend la marche mais je leur demande de ne plus m'attendre car je sais que je deviens un boulet et que moi ça ne me dérange nullement pas de marcher tranquillou sans avoir à souffrir, pour moi le tout est d'arriver. Ca y est ils finissement par accepter de me distancer comme souhaité, ça me libère d'un poids quand je vois que je rame de la sorte et que je fasse beaucoup attendre. Finalement quand j'arrive au déco un bon moment après (vers les 16h), il y a 5 personnes, 3 pilotes prêts à décoller dont Youri en premier mais aussi 2 amis qui pratiquaient le parapente avant d'interrompre leur activité pour des raisons de santé: Jean-Claude C (parapentiste) et Stephane (parachutiste et parapentiste). Nous nous étions dit soit sur le sentier soit directement sur le décollage si je ne les rattrappe pas et c'est sur le décollage que je les ai trouvé. Retrouvailles faites, Youri est chaud mais a besoin d 'être un peu briefé et shecké, ses lévateurs étaient monté avec un demi-tour. Rectification faite, il est prêt. Ne maitrisant pas encore le face voile c'est en dos voile qu'il est prêt à actionner son envol. L'aérologie est parfois soutenue ! rien d'inquiétant mais dans ces conditons là ce serait mieux de gérer cela en face voile donc le conseil est de regarder un peu les cycles et d'envoyer lorsque c'est entre les deux. C'est parti pour son envol, bon décollage et hop il vole .... il ne traine pas =pour s'éloigner pour un pilote qui nn'a que 20 vols à son actif. Derrière enchaine Michal. Lors de sa premiere montée d'aile c'est carrément du travers droit bien marque que l'aile nous montre où elle trouve naturellement à s'alimenter, par de l'Ouest Sud Ouest. Il faut attendre un pour trouver une alimentation du déco par une brise plus de face et la deuxième tentative est la bomme avec un face voile. Dès son départ c'est Jules qui prend place avec sa monosurface et décolle avec un face voile également. L'espace est libre, je vais me tenter à décoller avec ma KodeP.  Je me concentre pour le déco et j'en oublie d'allumer ma caméra et de mettre sur un élévateur mon vario GPS Syride. Je vais m'en rendre compte plus tard, il était sorti de ma tête le vario. Avec un face voile, je quitte mes amis JC et Steph. Je sens que la masse d'air est porteuse et je prends progressivement du gaz mais sans bruit ... comme c'est bizarre moi qui est habitué à ente,dre le son du varion. Je réalise que je n'ai pas le syride à ma gauche. Je pense l'avoir oublié sur le déco et je crie à mes amis de regarder si l'instrument ne s'y trouve pas alors qu'ils étaient en train de partir. Il est dans ma poche grrrrrrrrrr bon ben c'est cuit, je ne vais pas m'emmerder à le sortir de ma poche d'autant quze ça va être assez compliqué et vu le vol que je compte faire je pense ne pas vraiment en avoir besoin mais bon, c'erst toujours utile sait-on jamais. Pour autent il restye où il est et je pilote mon aile pour m'élever au-dessus du Baou pendantr que Michal, toujours en l'air nà enrouler plus en vant s'en est allé rendre visite au Baou de St Jeannet. Que nenni pour moi, je préfère rester quelques instant au-dessus du Baou de la Gaude avant de m'éloigner ensuite vers la rive gauche du Var et le pont de la Manda. Je sens bien que j'avance bien rapidement aussi je me dis qu'il faut que je pense au retour. Si la brise ou le Sud est fort je risque de ne point pouvoir rentrer à bon port alors j'abandonne le Pont de la Manda pour revenir vers le terrain des fraises. Comme tout à une fin, je m'approche du terrain, fais mon approche et je pose dans les herbes hautes mais sèches ce qui est appréciable per un temps pluvieux de ces derniers jours. Vient ensuite Michal qui pose avec la même prépa que moi ainsi que le cap pris où il passe à côté du même arbre que le mien. Voili voila, Michal ne traine pas il doit rejoindre Stephace Stas à Kennedy, Youri pour rentrer chez lui et moi je m'en repars à refaire une petite partie du sentier pour rejoindre mes amis qui s'en reviennent à pieds. Je finis par boiure une bière chez JC à Carros. Au prochain Hike & Fly !



12.04.2025 - Baou de la Gaude

Journée très maussade ! N'ayant pu rien faire du matin, malgré un ciel gris bien menaçant, je me décide en début d'après midi de me tenter à faire un marche et vol pour le Baou de la Gaude. Pour cette occasion qui a plus de chance de tomber à l'eau plutôt que de se terminer à poser une aile de parapente sur l'atterro des fraises, j'emporte avec moi mon aile KodeP déjà prête à être portée dans le sac sellette Sakair de Kortel et la Kruyer II. Mais auparavent j'avais quand même laissé un message sur le groupe "Hike & Fly 06" au cas où il y aurait des optimistes comme moi. Ce fut le cas avec Camille Lacoste avec qui on s'est donné rendez-vous pour 15h. Michal quant à lui se joint à nous mais il arrivera un peu plus tard et nous rattrapera sur le sentier. Quand j'arrive à l'atterro à 14h45, Camille est déjà là. Youri nous fait savoir qu'il serait bien venu mais il est pris par le temps (horaire) et abandonne l'idée de nous rejoindre. Je démarre la rando avec Camille à 15h05. Michal nous rattrappe à mi chemin à hauteur d'hyper Gattière juste avant d'attaquer le sentier. Pour moi le rythme m'est soutenu mais la forme est pas trop mal alors je suis tant bien que mal et c'est en 1h35 que j'ai mis pour atteindre le décollage. Cela faisait un bon bout de temps que je ne mettais plus un temps pareil et de plus sans douleur que ce soit pour le dos comme pour les mollets. J'étais un peu juste sur le plan cardio pour garder le rythme tout le long de l'itinéraire. Durant le parcours par deux fois nous avons essuyer deux séquences de pluie fine. Arrivés au déco, le ciel s'est légèrement levé ce qui nous arrange bien car en montant nous avions pu voir que la brume occupé le haut du relief par endroit et prenait le déco, donc rien de gagné d'avance. Le flux d'air est pauvre voire nul et parfois même un très léger arrière ressenti mais rien de vraiment inquiétant, il suffira d'attendre le bon moment pour lancer la course d'envol et de bien courir si besoin. Suis le premier prêt pour décoller. les élévateurs avants dans les mains, j'entends "Oh Polo !!" C'est Baptiste qui arrive par la pente de décollage. Quelle belle surprise on est non plus trois mais quatre maintenant. Au moment où j'aperçois Baptiste monter la forte pente, une brisette se rend perceptible de face. J'attends que Baptiste quitte ma zone de lancement et j'envois la levée d'aile en dos voile. Dès qu'elle est prête à arriver au-dessus de moi, j'accélère la course pour enfin quitter le sol en rasant végétation qui se trouve au bas de la pente. Ouf, c'est passé ... je vole et mon bip me signale que le taux de chute s'impose. Je cherche tout de même par-ci par-là s'il y aurait un petit quelque chose et je m'enfonce vers le bas. Je me décide à rentrer vers l'atterro. Entre temps, Michal et Camille ont décollé après moi. Durant mon vol, je vois que je suis suivi de l'aile à Mitchal (Ultralite 5) et derrière lui, Camille avec son Alpha. En approche au terrain je vopis Mitchal s'amuser à faire des wagas avant de poser juste après moi. Viens le tour de Camille qui lui envoie de la Sat avec son Alpha. Une fois tout trois posés arrive dans le ciel Baptiste avec son U5 toute neuve. Nous finissons la balade terro-aérienne "aux Pains délices" (boulangerie) pour une tournée offerte par Michal. Nous trinquons à cet inespéré Hike And Fly. N'est-elle pas belle la vie de parapentiste quand tout va bien ? Go pour le prochain Marche et vole !



09.04.2025 - Baou de la Gaude

En cette matinée il ne fait pas beau et il pleut (c'était les prévisions météorologiques) mais dans l'après midi, le ciel s'éclaircit un peu , la pluie a cessé. Il me vient l'idée de prendre mon aile Artik 7P pour monter au Baou de la Gaude et au pire, si ca ne décolle pas ou que ça se déteriore, je redescends à pieds. Je démarre la rando de la Boulangerie et je mets 115' pour atteindre le décollage du Baou. Durant le trajet, je me montre assez confiant si ce n'est de l'espoir parce que le doute persiste malgré toute mon envie de mener à bien mon randovol. Je marche sans me mettre la pression et je dois dire que j'avance assez bien (avec très peu de micropause) . C'est quand je m'approche du but, au quatrième quart de la randonnée que je commence réellement à douter en aprecevant de la brume qui commence à se pointer au devant du décollage. Quand j'arrive au déco, il y a effectivement de la Brume qui n'a pas encore envahit la zone de décollage. Je me dois de me presser dans ma préparation pour gagner du temps avant que la brume prenne le relief. Une fois fin prêt, j'ai encore de la visibilité mais je ne dois pas nme laisser monter dans la masse d'air pour éviter que je sois dans le nuage. Il est 15h58, quand je décolle. Jje fais immédiatement les oreilles après avoir quitté le sol pour assurer ma sécurité en ayant pour objectif de ne pas entrer dans la couche de nuage qui s'étant tout devant et au-dessus de moi. Je suis d'ailleurs à deux doigts d'y rentrer malgré les oreilles faites dès le début du vol. J'arrive à m'éloigner du relief en flirtant avec la brume. Je prends sans hésiter, cap vers le fleuve Var pour me rapprocher de l'atterrissage des Fraises où se trouve la Boulangerie Aux pains d'épices. L'herbes commence à être hautes par endroit il faut choisir son posé pour ne pas se retrouver en Savane.



25.03.2025 - Baou de la Gaude

C'est entre des journées pourries pour le vol libre que je saisi ma chance à pouvoir faire un randovol et c'est au plus facile que je vais me rendre mais aussi à l'endroit qu'il faut pour avoir les conditions pour cela. Le Baou de la Gaude ... celui-là revient et reviendra souvent ! il n'est pas très loin de chez moi et puis je l'aime bien ce Baou, j'ai même de l'affection pour ce décollage. Il est vrai que la vue que l'on a de cet endroit est sublime. Ce jour-là, je me décide de partir du plus bas, de la Boulangerie Aux Pains Délices" de la route de la Baronne. C'est sans oublier la caméra dans la voiture comme cela m'est arrivé il y a peu, que je fais mes premiers pas avec mes bâtons de marche devenus inséparables (je ne risque pas de les oublier ceux-là !!). J'attaque la premiere montée qui est assez raide avec un ryhtme de marche et efforts fournis tranquilles pour ne pas d'emblée me sanctionner de douleurs aux mollets comme c'est parfois le cas et sans oublier le bas de mon dos. Je ne sais pas pourquoii, je pense à mon vario et là je me dis qu'il y a de fortes chances de les avoir oublié dansd le coffre de la voiture (j'en ai la vision) Je pose mon sac, je vérifie et bingo je suis quitte à revebir sur mes pas pour le récupérer grrrrrrrr Du coup mon sac devient tout d'un coup plus lourd .... aaaahhhh le mental !  Bref, je me débrouille à chacher mon sac derrières de la végétation et hom plus léger ça fait déjà moins mal à la tête. Tout récupérer Varion et sac je reprends le chemin qui va me mener "tranquiillement" jusqu'au village de Gattières. J'y fais une petite pause au niveau du cimetière (j'ai mis une demi-heure d'en bas avec le retour compris à la voiture). La petite pause ne dura pas longtemps, quelques dizaines de secondes puis je reprends la marche en m'attanquant cette fois-ci à la montée du cimetière (allée des Cyprès) qui me fait passer devant la propriété Outters. Puis je foule le chemin des Serres, la Chenaie et e commence à voir le milieu du tunnel quand j'arrive à hauteur de l'allée de Bezaudun. C'est au plus haut de cette allée que je vaios attaquer le sentier terro-caillouteux qui va me mener jusqu'au décollah=ge en passant par la Colle direction le vieux Chêne et à se niveau poursuivre le sentier en prenant à gauche jusqu'à trouver le décollage qui n'est pas toujours évident à trouver pour les premières fois. J'y suis ! les conditions sont excellentes me semblent-ils en tout cas la brisette est là. Je prends le temps de prendre place pour sortir mon aile il est encore un peu tôt selon moi pour décoller d'ici. Je profite de la vue, en scruptant ciel terre et mer. De bons nuages se développent sur les reliefs lointains du côté du Pic de Courmette et semble y avoir du plaf. Tiens une journée pour les crosseurs je me dis et ça ne va pas loupé sous peu je vais voir des ailes arriver en Ouest (Gourdon ? Tourrettes sur Loup, Gréolières ? ...). Quand je vois une première aile arrivé vers moi, je me prépare tranquillou à sortir aile et matos, j'étale l'aile, je sens la masse d'air comme pour me préparer à y entrer avec mon aile. je suis fin prêt et je me glisse dans la sellette entre temps d'autres ailes arrivent et repartent deux autres continuent leur chemin en direction de Carros village. Les élévateurs dans les mains, j'en lache un pour prendre une poignée d'herbe pour la jeter en l'air et voir si c'est droit ou travers puis je reprends les renes, prêt à décoller en attendant le bon moment pour lever l'aile. Face à l'aile, c'est parti pour la première montée d'aile pour la mettre bien en place sur le décollage face à la brise. Après sa redescente au sol, j'enchaine une deuxième levée d'aile mais cette fois-ci c'est pour décoller si tout se passe bien ! Me voila à quitter le sol et je vole. Je rentre mes jambes dans le cocon et c'est parti pour jouer avec la masse d'air et ses mouvements. Je bifurque rapidement à droite vers la pointe du Baou de la Gaude pour chercher du thermo-dynamique. La tendance est Sud, c'est de ce côté que je dois être et je cherche. A chercher on trouve le dicton dit. Je finis par m'élever dans le ciel en enroulant principalement au-dessus du relief (le thermique ce décale ainsi c'est donc finalement du Sud Sud-Est qui se trouve ici mais je vous aussi plus loin en Ouest et en plaine de l'Ouest qui souffle me semble t-il. Bref je prends 220m au dessus du Baou de la Gaude. Ce gain me décide de rejoindre le Baou de St Jeannet et quand j'arrive à son niveau je n'ai perdu que 20m. Je le dépasse comme pour continuer mon chemin mais je ne sens pas à ce niveau l'air une masse d'air bien portant alors je reviens vers le Baou de St Jeannet puis je transire vers le Baou qui m'a soutenu pour décoller. Quand j'arrive à son niveau je suis à +/- 850m d'alt. Je décide de poursuivre ma transition vers le Nord en suivant la crête. Je vais essayer d'aller le plus loin possible sans compromettre mon retour. Peu avant le niveau de la Colle je ressens une amsse d'air portante qui me dit de persister dans ce cap Là. Au moindre pêt montant j'enroule une fois pour voir si je sens que c'est exploitable Je fonctionne comme cela tout en avançant vers mon cap et gagnant de l'altitude. Ce sont 14 enroulades uniques qui me font atteindre Pesseguier ( Pesseguier (903m) avec une hauteur à 1050m d'alt. (147m au-dessus de ce petit sommet) et je continue mon chemin aérien au-dessus de la crête que je suis en direction de la Peloua. La Peloua que je n'atteins pas volontairement pour ne pas à devoir galérer pour le retour et j'ai bien fait ! En effet, situé sur la crête entre Mouton d'Anou (1079m) et Carros le neuf je fais mon virage de retour et là je m'aperçois assez vite que le retour ne vas pas se passer aussi facilement que l'aller en tout cas pas avec la même vitesse. En effet, je prends, je ramasse durant ma tentative d'avancée les brises montantes venant de la vallée du var et vallons mais aussi j'ai de face la masse d'air qui tend vers le Nord. Obligé de saisir l'accélo et d'enfoncer le barreau à mi chemin et piloter aux arrières Les zones ascendantes je cerche à les utiliser mais sans les enrouler pour éviter la dérive du virage qui m'éloignerait de mon objectif: arriver au minimum à hauteur de Gattières pour basculer ensuite vers la rive gauche du Var. En fait je suis dans l'optique d'aller poser. Donc j'avance entre 10 et 22 km/h accéléré alors que dans le sens contraire j'étais entre 20 et 43 km/h non accéléré (enroulades et transitions). C'est surtout que je subis des phases de dégueulantes que je ne voudrais pas qu'elle s'éternisent sinon ce serait un posé que je dois envisager sur le relief de la crête avec un retour à pieds. Tant bien que mal, j'arrive à hauteur de Pességuier avec une hauteur de 928 m ce qui n'est pas trop mal pour ce qui me reste à faire à moins d'être vraiment contré en basse couche par la brise de vallée. Au sommet de Pességuier, je me débrouille à récupèrer de la hauteur (une cinquantaine de mètres) avant de basculer dans la plaine du Var pour rejoindre le relief de la rive gauche du Var. Durant la transition, le taux de chute est assez marqué, ça ne plane pas à cause de la brise. J'arrive sur le relief en rive gauche avec une perte de 650m. Mon GPS me mentionne une altitude de 290m avec les tennis des Combes devant moi quand je pointe le Sud avec mon cocon. Il ne me reste plus qu'à retraverser le Var pour m'approcher au terrain de la Boulangerie pour poser et où ma voiture y est garée. Je plie mon aile ravi de cette belle promenade aérienne tout en me disant au prochain vol pour mon aile Artik 7P.



    23/03/2025 - Baou de la Gaude

Petit randovol qui a démarré du parking proche de l'intermarché et du Cimetière en prenant l'itinéraire le plus court c'est à dire en empruntant l'allée des Cyprès qui longe le cimetière, le chemin de Terra Gasta, chemin de la Chenaie, chemin de Bezaudun pour enfin prendre le sentier de terre et suivre les balises 73, 74, 75, 97. A cette balise on se rapproche du gros chêne. Arrivé à son hauteur, il faut suivre le sentier qui part en Est-Sud-Est direction le Baou mais le déco ne se trouve pas sur le Baou mais un peu avant en bordure du relief en face Sud-Est. J'arrive au déco après avoir 85 minutes de marche. Le déco que je connais bien, n'est pas grand, il ne permet pas d'étaler convenablement deux ailes à la fois. Si on est plusieurs il est préférable que chacun commence à se préparer sur le côté pendant que  celui qui décolle en premier se positionne correctement face à la brise, sachant que la brise de face est que rarement bien de face. Il faut s'attende à un léger travers. On ne décolle pas ni en Nord, ni en Est. Les possibilités se trouvent avec du Sud-Est, Sud et Sud-ouest. Autre option possible mais il va falloir être dynamique dans sa course c'est en situation sans brise. Avec un dos-voile c'est réalisable mais va falloir être propre dans sa préparation et efficace dans la technique du Dos-voile. Attention en situation de vent météo de travers, le décollage se présente comme une petite planche plate terro-herbeuse qui laisse comme espace juste de quoi poser une aile et son pilote. Son devant se présente comme petit cirque avec le relief qui s'avance de chaque côtés, assorti d'une zone centrale creusée et pentue qui sert de zone de lancement. Il faut faire attention car par cette topographie lorsqu'il y a du vent météo de travers on peut se trouver dans les rouleaux avec les risques qui vont avec. Si le vent est de force douce, je me suis déjà risqué de décoller avec ces conditions mais je m'étais attaché à sortir immédiatement de ce trou pour m'écarter à d'éventuels rouleaux. Cela ne m'est arrivé qu'une fois ! C’est quand j'avais trop faim de prendre l'air aujourd'hui je suis plus "sage". Bref je veux dire qu'il vaut être prudent que téméraire dans ce type de sport aérien (nous ne sommes pas des oiseaux). Au décollage se trouve à +/- 800m d'altitude. Les conditions étant là, je me prépare pour décoller. Artik 7P et ArrowP vont être de service. Une fois tout prêt, je m'insère dans la sellette cocon et je décolle (11h50). Les conditions sont là pour tenir, j'arrive à me hisser au-dessus du massif rocheux qui compose le Baou puis je me décale plus en Nord en me dirigeant vers la Colle où j'enroule une zone ascendante pour m'assure un peu de plaf que j'optimise à 1123m. Je profite de ce petit gain pour aller me promener. Je vais survoler le village de Gattières, transiter jusqu'à la rive gauche du Var à hauteur du Pont de la Manda (671m) pour ensuite revenir sur la rive droite en survolant et longeant ce long pont métallique. Le relief atteint, je longe pour revenir à hauteur du village de Gattières avec une altitude de réserve de 400m. Il me faut faire la perte d'altitude en approche du terrain des Fraises et quand je pose, je regarde mon appareil de vol qui m'indique 24' de vol plaisir. Il ne me reste plus qu'à plier mon aile et remonter jusqu'au parking de Gattières pour récupérer la voiture.





    17-03-2025 - Baou de la Gaude (à développer)
    Date : 17/03/2025 - 13h48
    Temps de vol : 00:15:59s
    Voile utilisée : KODEP (Niviuk )
    Distance parcourue : 5km
    Altitude maximum : 925m



14.03.2025 - Baou de la Gaude

C'est parti pour un randovol au Baou de la Gaude. Pour ce faire, avec Thierry Servetti nous nous sommes donné rendez-vous à la Boulangerie de la route de la Baronne mais la rando nous la faisons partir du sentier terro-rocailleux qui se trouve au chemin de Bezaudun. Là, nous y laissons mon véhicule que Thierry redescendra lors de son retour à pieds car malheureusement, il ne pourra pas profiter de cette journée pour voler puisqu'en délicatesse avec son épaule pour un petit moment mais on se retrouve tout de même pour partager le temps de la marche. Mon aile sur le dos dans son sac niviuk Expe 80 Race est la Niviuk Artik 7P. Ce n'est pas l'aile la plus légère que j'ai pour ce genre d'activité mais pour ce parcours, je ne me prive pas de l'emporter avec moi pour me familiariser avec elle. ....... Rédaction en travaux



26.02.2025 - Mont Chauve

Fervent depuis toujours de la discipline marche et vole, je merégale à toujours en faire ma principale activité lorsque je suis loin de mes bases tendasques qui sont si pratiques pour les reposés aux décos quand je vole à Cagnourine. Aujourd'hui, en regard de ce que me propose la météo, je me décide à aller marcher et m'envoler mais j'hésite entre le Baou de la Gaude et le Mont Chauve. Finalement, mon choix se tourne pour le Mont Chauve, où il y aurait un léger Sud-Ouest, parfait pour cet endroit. Je démarre la rando du cimetière Sud situé entre Colomars et Aspremont vers les 10h en empruntant la route bitumée jusqu'au sentier du GR 5 qui qui se propose juste à côté de l'école d'Aspremont. Mon sac de portage Expe Race 60L (467 grs) que j'ai choisis aujourd'hui n'est pas le plus léger en contenant mon aile Artik 7P et l'arrowP avec le secours (7kg900), doudoune et casque. Quand j'arrive au sommet, il est environ 11h35. Après observation de l'aérologie locale où la brise n'est pas encore véritablement installée, je me dois d'attendre mais il y a des signaux qui me disent que je peux installer mon aile pour me préparer au décollage. L'ambiance du déco se sont des piaillements qui ressemblent à ceux qu'émettent des oies sauvages.  J'entends aussi par moments des cloches qui me font penser à un troupeau d'ovins. Le temps de ma préparation, l'aérologie change pour avoir une brisette presque de face et qui me donne raison d'avoir pensé à une amélioration des conditions pour les décollages. Je suis donc plus enclin à me préparer pour au final me retrouver installer dans ma sellette avec les élévateurs avant dans les mains en faisant face à ma voile tous caissons ouverts. Je suis en attente d'un cycle après calcul de son temps. Le sentant suffisant, je démarre l'action levée d'aile et quand elle se présente au-dessus de moi,  avec une vélocité suffisante je me retrouve face à la pente pour lancer immédiatement la course d'envol avec de bons appuis ventraux pour suspentes et aile afin qu'elle me prenne en charge et décoller. Il est à ce moment-là 11h50, je vole. Une fois le décollage fait, je vire de suite sur ma gauche pour aller voir plus en Sud. Au passage, j'affole un troupeau de chèvres et les patous qui les accompagnent. Désolé les biquettes mais ce n'est pas ma volonté de vous faire peur et je vais devoir repasser si ça ne monte pas en Sud. C'est d'ailleurs ce que je fais ! En effet, même si mon vario bip en positif je ne trouve pas de quoi enrouler, c'est faible et petit en bref ce n'est pas organisé. Arrivé aux antennes je reviens vers le déco Ouest et j'affole de nouveau les cabrettes ainsi que les chiens qui sont là pour les protéger. Je cherche à jouer près du relief pour écoper du thermo dynamique afin de me maintenir en attendant de ... mais je sens que ça va être compliqué. Je prends cap plus en Nord pour voir, c'est un endroit que je n'ai pas encore exploré mais c'est pire. Au bout d'un certain temps je finis par abandonner le coin car je perds plus d'altitude que ce que j'en gagne et je ne dois pas être trop bas car il y a les pylônes et ses câbles haute tension qui m'attendent plus bas, près de la rive gauche du Var. La transition n'est pas top, je perds du gaz par le simple fait que la masse d'air est catabatique au point que je me pose la question si je vais arriver suffisamment haut pour basculer du côté plaine du Var sans risque. Dans la transition, à hauteur du village de Colomars où se trouve les terrains de sports (Cours de tennis et stade de foot), je rencontre une zone ascendante mais elle aussi faible. Je me tente à la travailler pour gagner quelques dizaines de mètres mais, ce ne sera pas finalement productif. Si j'en ai gagné j'en perds aussi et au final je me retrouve au même point qu'à mon arrivée à cette zone. J'accélère de nouveau comme je l'ai fait dans la transition pour gagner au moins de la vitesse afin d'en sortir plus vite, me rapprochant ainsi des 2 lignes HT. Je lâche l'accélérateur quand je suis sur le point de les survoler, j'ai une centaine de mètres de gaz en leur dessus ouf !! Là je rencontre un autre phénomène aérologique qui change de ce que j'ai ressenti jusque-là, la brise de vallée en Sud, qui me ralentit. J'espère que la dégueulante ne vas pas être vivace car il me faut arriver au minimum jusqu'au pont de la Manda où il y a mon lieu d'atterrissage habituel. Là encore, ça se passe bien, avec l'accélo premier barreau j'avance sans trop dégrader la finesse de mon aile au point même de penser à aller le plus loin possible en direction de Sud. Je pousse au rond-point de la route de Colomars, je le dépasse pour poser une centaine de mètres plus loin en Sud dans un couloir assez étroit qui est longé d'arbres à ma droite et du chemin de fer à ma gauche.. Je plie l'aile pour la compacter dans le sac de portage et je reprends mes batons de marche pour cette fois-ci faire ma rando qui va me conduire jusqu'à mon véhicule laissé au parking du cimetière Sud. J'ai en posant à cet endroit prolongé la distance d'un bon kilomètre par rapport à mes posés habituel tout près du Pont de la Manda mais je suis content d'avoir fait planer mon aile jusque-là. C'est d'un pas tranquille que je repars jusqu'au rond-point de la nécropole. Puis je prends la direction de la nécropole pour aller jusqu'au fond de la route qui est barrée par une chaine (propriété privée) que je dépasse pour aller récupérer un sentier plus haut qui va me mener jusqu'au canal où coule l'eau de la Vésubie. Mais je loupe l'embranchement du sentier qui se trouve dans un des virages et je continue la route qui me mène plus haut qu'il aurait fallu. Bref, je perds un temps important pour tenter de récupérer le sentier en m'enfoncant dans le vallon où s'écoule un cours d'eau avec l'espoir de récupérer le sentier. Je me vois passer dans une sorte de tunnel pour suivre le cours d'eau qui je sais va me faire retrouver le sentier mais ce n'est pas sans mal d'autant que mon sac s'accroche aux branches et autres végétaux plus ou moins accrochant. Ma volonté et mon sens d'orientation me permet de retrouver le sentier que j'avais dépassé. Je le récupère donc et je finis par accéder au canal que je longe un certain temps jusqu'à emprunter un petit pont où s'écoule le canal et permet de prendre le sentier qui va me conduire jusqu'au parking où se trouve ma voiture. Tout est bien qui finit bien, me voilà arriver non sans mal et après avoir fournir des efforts qui ont dépassé mes prévisions. Zou je rentre chez moi assez fatigué mais content d'avoir vécu cette expérience. Au prochain randovol.
    Altitude maximum en vol : 843m  -  Temps de vol : 00:17:07s





23.02.2025 - Roquebrune Cap Martin

C'est un randovol de Roquebrune Cap Martin au Mont Gros qui est prévu avec Camille. Le rendez-vous est fixé pour 10h-10h30 au point de départ du bus à Cabbé et c'est de cet endroit que nous démarrons la rando. Je préviens Camille que je n'ai plus le pas rapide comme plus jeune mais qu'à priopri je devrais sans problème atteindre l'objectif: Le mont Gros. Quand nous arrivons au village, je me dis que j'ai déjà fait un quart de la rando. Nous continuons la rando en direction de la Coupière avec un peu de sentier et un peu de route puis arrivé à la Coupière nous empruntons la piste qui est fermée par une barrière pour ensuite emprunter un sentier qui va nous mener au pied au pied du déco Est du Mont Gros. J'ai mis très exactement 1h33 pour fouler la moquette verte du décollage. Des pilotes ont déjà pris la masse d'air mais la majorité des pilotes venus voler sur ce site sont en attente de s'envoler ou de se préparer. Je ne tarde pas à sortir de mon sac l'aile et sellette pour mettre de l'ordre dans les suspentes. Les pilotes décollent tour à tour avec un travers droit au décollage Sud ce qui fait rater le décollage pour certains. Vu que les ailes sont déployées plutôt en haut du décollage je pose la mienne un peu plus bas et de côté pour mieux écopé le Sud ouest qui alimente la pente. Mon premier levée d'aile ne me permet de contrôler l'aile, j'ai à la remettre en place avec l'aide de Camille qui attend après moi. Cette fois-ci, c'est la bonne même si je la sens mollassonne, elle reste en sustentation au-dessus de ma tête attendant plus d'énergie pour se tendre. J'attends pour cela que la brisette se renforce un peu pour lancer ma course d'envol avec de bons appuis ventraux et hop là ... c'est parti pour un vol. Je me loupe en sortie de déco niveau choix en me déplacant vers la droite où je perds de l'alrtitude. Je vais passer beaucoup de temps à tenter de ne pas plomber en exploitant les courants d'air chaud qui sont par-ci par-là non véritablement organisé à moins d'être plus haut à 100/200m plus haut que moi et où les pilotes n'ayant pas fait l'erreur de basculer dans le trou sont heureux d'exploiter cette masse d'air plus porteuse mais ce n'est pas pour autant qu'ils grimpent dans le ciel. En fait le plafond n'est pas généreux pour nous, parapentistes mais la masse d'air permetr de se maintenir en l'air en la travaillant un peu. Je me bats donc et petit à petit j'arrive à glaner des dizaines de mètres. Mon objectif est d'arriver au moins à hauteur du décollage mais, si ma Kode P ne se lasse pas de voler car elle est faite pour cela, son pilote que je suis finis par se lasser. Je tente encore un peu à trouver le thermique que je pourrai enrouler mais quedalle ou en tout cas pas où je zone. Finalement, je prends cap sur le cap Martin et à mi chemin du cap, je rebrousse chemin en longeant le relief en direction du village. Arrivé à hauteur de la plage, je me dirige sur Cabbé avec l'idée d'aller poser. Les copains du jour ont mieux exploiter la masse d'air que moi. Au prochain randovol .... pour quand ?



20.02.2025 - Baou de la Gaude

Rendez-vous est donné avec Pascal Hanot pour 10h45 à la boulagerie "Aux pains délices". L'idée pour moi est de partir cette fois-ci du plus bas afin qu'une fois posé je n'ai pas à me remettre le sac sur mon dos. Quand j'arrive sur le parking Pascal est déjà là. Je gare mon auto, prends mon sac sans en oublier vario et Cam et hop, nous voilà à démarrer la rando pour tout le Baou de la Gaude. J'ai mal dormi et je sens mon sac lourd avec l'Artik 7P, et la sellette cocon équipée d'un parachute. Je ne tarde pas à ressentir que ça va être compliqué pour moi cette rando. Je préviens alors Pascal que ce n'est pas un bon jour pour moi mais, que je vais serrer les dents pour arriver là où il faut pour décoller. Mes mollets me font mal mais pas que, mon bas du dos et hanche aussi. Je me dois de faire des arrêts assez régulièrement. Pascal m'encourage et se met à mon rythme. Heureusement que j'ai la bâtons qui m'aident bien en y appliquant de bons appuis dessus. Tout doucement, nous finissons par arriver au village de Gattières .... unj étape de passer me dis-je !  il faut continuer et nous passons par le plus court, l'allée des cyprès. Bientôt l'impasse de Bendejun. C'est au bout de cette impasse, qu'il y a le sentier de terre qui va nous mener, sans le quittern jusqu'au lieu de décollage. Pendant la marche sur ce sentier j'aperçois une aile Ozone qui vole assez haut au-dessus des Baous, le ciel offre à nos yeux une chape nuageuse dont le plafond est relativement bas, que j'estime à 1100m d'alt. Je me dis que tant le plafond ne tombe pas ... Nous ne sommes qu'au deux tiers de la rando et vu la vitessa à laquelle j'avance j'espère que d'iici là, le ciel ne tombera pas. Finalement, au fur et à mesure que je progresse, mon corps se fait moins sentir et j'avance mieux. Le top est lorsque j'arrive au plus haut de ce relmief, il ne me reste plus qu'à avancer sur de la descente, donc preque je cours. Arrivé au déco, avec Pascal nous constatons qu'il y a un léger travers gauche, c'est à dire que c'est du N?ord-Est qui alimente la pente. Je ne tarde pas à déballer mon matériel pour me préparer à l'envol et décoller le premier. Mon premier levée d'aile se loupe avec une suspente de bout d'aile gauche coincée au sol ce qui empêche mon aile de monter. Avec l'ailde de Pascal, mon aile est de nouveau bien replacée pour un deuxième essai. Avec la même technique qu'est le face voile, l'aile monte sans rester accrochée au sol ce qui fait que je la monte facilement au-dessus de ma tête, je la temporise et me retourne face à la pente pour engager la course d'envol. La prise en charge est rapide. Il ne me reste plus qu'à voler au mieux avec ce ciel bien gris. Mais cette chape de nuages finalement porte bien et la prise d'altitude se fait tranquillement pour atteindre un plafond de 940m d'altitude. J'arrive assez vite à survoler la totalité du massif en attgendant que Pascal décolle mais il met un certain temps. Après avoir enroulé pour dépasser les 900m je file du côté Nord en survolant le relief jusqu'à hauteur de Gattières. De là, je reviens vers le Baou. Entre temps Pascal avait décollé et prenait lui aussi un peu d'altitude pour s'amuser au pourtour de l'endroit où nous avions pris la masse d'air. J'ai un peu de hauteur et la masse d'air porte. Je prends la décision d'aller rejoindre le Baou de Saint Jeannet. J'y fait deux ou trois tour pour glaner quelques mètres afin de le regarder d'en haut. Malgré ce temps gris, il y a des randonneurs qui pausent où il y a une table d'orientation et un banc. Ils ont pris de la hauteur à leur manière, sans voler, pour profiter eux aussi de la vue. Je m'en repars bers le Baou de la Gaude où se trouve encore Pascal. Il est au relief ... avec son aile Heiko 2 de Supair. Je passe loin devant du relief et prends cap sur le village de Gattières. Je pilote aux arrières, deuxième barreaux enfoncés. Ca file et transite bien ! je ne trade pas à me retrouver au niveau du village Gattières, je continue ma transition cette fois-ci pour arriver à hauteur du Pont de la Manda avec du gaz. Je me demande où je peux encore zoner mais je pense à la brise de Sud qui contre. De 46 km/h je suis à 19 face à la mer. J'ai l'impression de faire du surplace mais ce n'est qu'une impression, ça avance. L'idée d'aller en versant Ouest côté Rive gauche me taverse l'esprit mais j'opte plutôt à me placer en milieu de vallée avec un cap Sud. Je survole la 6202 bis avec une altitude rassurante pour la boulangerie, mais l'atterro est encore loin et un peu contré, je me dis que de garder la marge que j'ai est un avantage en cas de zone à dégeulante d'autant que je ne sais pas comment ça souffle plus bas. Pas de mauvaise surprise, je finis par me retrouver au-dessus du champ pour poser avec une belle hauteur. Pascal lui, s'est mis bien en aval du terrain pour faire son approche, avec son aile il a anticipé un éventuel contre. Finalement mon arrivée au terrain s'enchaine juste derrière celle de Pascal qui pose peu avant moi. Une rando un oeu dans la douleur mais quel plaisir de l'avoir fait ! Au prochaion randovolo



15.02.2025 - Baou de la Gaude

Il fait beau, le ciel est bleu sur toute sa surface et à perte de vue il n'y a aucun nuage. Il fait froid ce matin, j'ai rendez-vous avec Pascal Hanot à la boulangerie de la Baronne "aux pains délices" pour 10h. J'ai pris avec moi l'aile Artik 7P déjà reliée à la sellette ArrowP équipé de son secours ce qui fait que mon sac est un peu plus lourd depuis que j'ai l'Artik mais il faut bien que je m'y fasse puisque j'ai bien l'intention de profiter de cette aile. Ceci dit, vu que je peine un peu plus à marcher avec, je pense démarrer la rando à partir de Super Gattières haut que la route me permet d'y accéder en voiture c'est à dire au pied du sentier qui se trouve au bout de l'allée de Bezeudun. Arrivé au parking de la boulangerie le temps de me garer voila que Pascal arrive et gare son scooter. On prend d'abord un café et hop on prend la route avec ma voiture pour atteindre le sentier. Je prends un rythme de marche tranquille avec des micro pauses pour ne pas arriver trop fatigué au décollage. Arrivés au déco, on constate une petite brisette qui va bien mais aussi que l'espace est libre, on n'a plus qu'à y poser notre sac et se préparer. J'invite Pascal à décoller en premier car l'espace y est assez exiguë ce qui ne permet pas d'étaler deux ailes et hier il n'a pu décoller par le simple fait que la brume s'était accaparé le relief empêchant ainsi de décoller. il se trouve qu'en levant les yeux j'aperçois une aile jaune qui crosse, venant du pays Gourdonnais puis une deuxième puis plaint d'autres ailes. Certaines ailes arrivent hautes, d'autres plus ou moins basses et doivent lutter pour se refaire afin de repartir vers d'où elles venaient. Pscal une fois fin prêt à décoller finit par lever son aile en face voile pour se lancer dans la pente légère et décoller. Il ne me reste plus qu'à prendre la place laissée libre pour y installer mon aile. Premiere montée d'aile un peu molle du coup je n'y vais pas, l'aile s'affale avec son bout d'aile gauche retenu par un buisson (suspente entourée autour d'une brindille) ce qui m'empêche de replacer mon aile sans me déplacer. Je ne me défais pas de ma sellette, je prends mon aile en boule après avoir libéré le stabilo et me débrouille à remettre mon aile assz correctement sur le sol avec le max de caissons ouverts pour une deuxième tentative. Cette fois-ci j'attends une bouffe plus soutenue pour que mo aile écope bien l'air afin qu'elle soit plus solide en l'air. L'aile monte bien et je la sens en tenue, prête à prendre son envol d'où un retourné face à la pente cette fois-ci et hop petite course ern 3 pas et ça vole. Pas d'instrument ni de caméra il me manque quelque chose du coup et ça me démotive mouah ah ah ah  je joue avec la masse d'air au-devant du déco pendant que les ailes qui crossent un peu en galère rssaye de se refaire un plaf pour repartir. Il n'y a pas de raison qu'ils n'y arrivent pas, il y a ce qu'il faut en pilotant juste avec les zones ascendantes. Une aile était particulièrement basse quand je quitte les lieux pour rejoindre l'ami Pascal qui s'était éloigné avec son Ultralite 5 pour se rapprocher du terrain d'atterrissage. Je la surveille des yeux pour voir si elle s'en sort et finalement elle a réussi à remonter jusqu'au dessus du Baou et s'en est allé par la suite vers celui de st Jeannet. Perso, l'envie de rester en l'air me lâche pour aller rejoindre Pascal qui est au sol. Je pousse jusqu'à l'autre côté du Var en Est avant de revenir vers l'atterro pour poser à mon tour. C'est bien content d'avoir fait cette échappée terre/air comme j'aime et en compagnie de Pascal. Pourvu que ça dure le plus longtemps possible cette possibilité à faire cette si belle activité parapentesque et à la partager avec des parapotes. Pour ceux qui ne connaissent pas la rando, il y a deux départs possibles à partir de la route de la Baronne: 43.753501 , 7.183428 à hauteur de 1946 Route de la Baronne (06510 Gattières) et l'autre je n'ai pas les coordonnées. Sinon on peut démarrer la rando du village de Gattières si l'on veut faire la rando en deux parties 43.759034 , 7.174616 à hauteur du 170 Route des Sauces à Gattières tout près du cimetière.



14.02.2025 - Baou de la Gaude

C'est un nouveau randovol, mais cette fois-ci au Baou de la Gaude que je vais me dispenser et me faire plaisir. Je m'entends avec Michal pour nous retrouver au parking de la Boulangerie "Aux Pains délices" à 10h00. Petit café et hop c'est parti pour monter jusqu'au plus haut de Gattières en voiture. Cela me fait gagner la moitié du parcours. Nous devrions retrouver Sebastien qui lui, effectue la rando à partir de Saint Jeannet avec Aurore et ses 3 enfants. Petits pas tranquilles, à mon rythme avec mon sac sur le dos mais cela ne suffit pas pour ne pas me faire quelques petites pausettes de quelques secondes afin de me soulager le cardiaques et les douleurs aux dos. A la dernière portion, la plus raide, Michal se propose à me prendre mon sac pour me soulager. Ne voulant pas, il insiste et je finis par accepter afin de ne pas trop nous retarder car il ya de l'instabilité et des nuages bas se pointent, pouvant compromettre les décollages. Sur la plat je récupère mon sac et j'accélère le pas. Quand on arrive au déco toute la famille Seb est là, il y a aussi Baptiste qui est, lui aussi, parti de St Jeannet.  Seb est prêt à décoller et décolle sans problème. La brume progresse à vitesse grand V et commence à occuper l'espace aérien mais est encore au-dessus du relief. De Michal et Baptiste personne ne semble être pressé à étaler, je leur demande vous n'y allez pas ? ce qui neles excite pas pour autant alors je leur dis, j'y vais et me hâte à être prêt. La brume est en train d'envahir le pourtout du déco au point de ne plus voir devant puis ça s'aggrave, ne laissant plus aucun apperçu. De temps en temps des trouées d'éclaircis qui laissent espérer. Baptiste dit que les préviz annonce que ça devrait se dissiper vers les 13 heures mais ce n'est pas ce que nous montre la nature. Je reste près pour autant en attendant le bon moment pour lever l'aile. Ma première levée ne permet pas à l'aile de bien monter, je la rabats au sol.et tente de réouvrir le bord d'attaque et ses caissons mais c'est un échec. Je ramène l'aile plus près du bord pour un meilleur écopage en étant positionné" dans la pente ce qui réduit l'angle de montée et donc facile le décollage. La brume est toujours là ! Seb appoorte l'info que la brume est juste devant le baou de la Gaude mais du côté du Baou de st Jeannet tout est ouvert. Cette info me motive à décoller. J'attends de voir un peu d'éclaicis et je go ! ce moment là arrive mais la brume est toutefois toujours présente ce qui ne manque pasà ce que je me retrouve dans le blanc total .... un long moment. Je pense à m'écarter du relief en essayant de garder le cap à la sensation mais quand on est dedans on ne sent rien, on espère ! Ce n'est qu'au bout d'un certain moment, pensant m'être écarté du massif du Baou et avec le bip positif de mon varion qui ne cesse de me dire que ça monte que je finis par faire les oreilles en étant persuadé que je suis de toute les manières plus haut que le sommet du Baou de la Gaude alti à l'appui. Il se passe un bon moment, oreilles maintenues que je finis par voir l'ouverture et me rendre compte ce que je survole ! j'étais entre le Baou de la Gaude et le stade de foot légèrement à ma droite, environ 300 à 400m du relief. En travaux .........




13.02.2025 - Mont Chauve

Je n'ai pas hésité longtemps à élire le mont Chauve comme objectif de sommet d'envol. Je prends mon aile artik 7P pour cette occasion et me rends au cimetière Sud d'Aspremont en voiture pour y démarrer ma rando pédestre. L'idée étant de partager le trajet en 2 afin de ne me faciliter l'effort de marche et portage du sac sur du moins long. Je mets 1h38 pour atteidnre le sommet du Mont Chauve. La brisette plus ou moins de face est présente ce qui est de bonne augure pour mon envol. Une fois l'aile installée et moi inséré dans la sellette cocon ArrowP



02/02/2025 - Baou de la Gaude

Avec Pascal Hanot, nous nous donnons rendez-vous tout d'abord pour 10h30 mais les prévisions aérologiques ayant légèrement changées depuis hier soir le rdv est reculé de 1 heure. Arrivé à 11h28 à la Boulangerie de la route de la Baronne, Pascal est déjà là. On démarre rapidement la marche en empruntant pour la première fois un chemin que ma indiqué Michal, qui se trouve tout près de la boulangerie. Il est donné sans issue mais au bout de la voie bitumé, il y a un large sentier qui rejoint un autre sentier, celui que j'avais pour habitude de prendre. Nous progressons tranquillement mais régulièrement pour atteindre le village de gattières tout d'abord puis nous continuons le parcours en longeant par la pente abruote qui longe le cimetière. Si ce n'est pas la grande forme, je constate que malgré tout je progresse sans trop peiner avec le rythme que je me suis imposé justement pour ne pas me mettre dans le rouge (qui ménage sa monture va loin je me dis souvent et depuis longtemps, ce n'est pas une partie de foot comme quand j'étais jeune et que j'étais la bête des attaquants que peu me prenaient de vitesse au démarrage). Nous arrivons finalement au bout de tout chemin bitume pour attaquer un sentier de terre rocailleux. Nous y rencontrons des marcheurs et même 3 cavaliers qui nous doublent. On entend le meuglement des vaches que l'on ne voit pas mais qui ne sont pas bien loin. Pour gagner un peu de temps, nous quittons le sentier balisé par la gauche et le récupérons plus haut ce qui nous raccourcit sensiblement le parcours. Arrivés au décollage, il y a du monde qui casse la croûte. Salutations faites, nous nous déchargeons de nos sacs et commençons à nous préparer très tranquillement tout en constantant qu'il ne faudra pas compter sur la brise  ni sur le léger météo venant d'Est qui nous avait été annoncé et la veille et ce matin même. Les éclaircis annoncées ne semblent pas être au rendez-vous, à 13h il faut toujours aussi gris que le matin .... peut-être un peu moins sombre mais bon ... alors pas de brise mais pas de vent arrière, c'est déjà pas mal je me dis ... mais il va falloir que je courre avec mon U3 si je veux réussir mon décollage. Je ne suis donc pas pressé. J'en profite pour bien me préparer mon aile et je fais bien car il y a pas mal de problème au montage de mes élévateurs et de la connexion de mon parachute de secours ventral que j'inaugure aujourd'hui. Le montage à la maison a, de toute évidence, été fait avec difficulté surtout que je n'ai pu déployer mon aile comme j'aurai dû faire. Bref, je recommence donc toute le travail tout en espérant que les conditions vont s'améliorer entre temps. Ben néni ! le temps passe mais rien ne bouge. Finalement prêt, j'enfile la sellette plus ou moins facilement et je suis élévateur avant dans chacune de mes mains à attendre le moment. A force d'attendre et ne voyant rien changer je décide d'envoyer la sauce. L'aile monte bien et je la contrôle tout d'abord à ce qu'elle reste au-dessus de ma tête et j'envoi le pas de course. Si je sens bien l'aile, je ne la sens pas me prendre à charge alors j'accélère encore plus. L'aile prend aussi de la vitesse avec un semblant de prise en charge et m'enfonce dans ma sellette ce qui fait que je frotte le sol avec mon air bag cutal de ma sellette Kortel Kruyer 2. Ce fut chaud car bien lancé, j'ai eu un doute et l'idée de tout arrêté ma effleuré l'esprit mais heureusement que finalement j'ai remis les watts et c'est ainsi que c'est passé ... je vole. J'ai décollé à 14h12, et je volete au-devant du déco en espérant voir Pascal décoller mauis ça ne porte pas,  il me faut quitter les lieux pour me rapprocher du terrain d'atterrissage. les conditions sont hyper calmes, je lâche les commandes et fais quelques photos et vidéos avant de ma préparer à poser après avoir tout d'abord survoler le fleuve du Var et revenir sur la rive droite. Vu les conditions, j'ai posé de Sud en Nord. Atterri et prêt à ranger mon materiel, je scrute le ciel vers le Baou mais je ne vois point d'aile en l'air. Pascal mettra beaucoup de temps pour décoller derrière moi. Il me dira que les conditions étant tout aussi néant que moi mais son aile a bien décollé avec une prise en charge rapide. Bref, je suis content de le voir en l'air ... ça me rassure. Son atterrissage filmé et une fois posé, on se congratule pour cette échappé terro-asérienne qui fgait beaucoup de bien physiquement et moralement car les envols sont ce mois-ci compté sur les doigts d'une main.

    Temps de vol: 09:46s avec ULTRALITE 3 (Ozone ) - Distance parcourue : 4km pour une Altitude max: 796m

Pascal Hanot



04.01.2025 - Mont Chauve

Au saut du lit, je mate les préviz et le ciel le tout me dit c'est bon tu peux y aller. Aller ok mais où ? Je regarde un peu sur des sites de prévisions météorologiques spécifiquement pour le vent et son orientation. En cette journée, en local, c'est du Sud-Ouest qui est annoncé avec du 15 km/h de moyenne. Cette infos me fait me détourne du Baou de la Gaude qui ne m'inspire pas trop avec un travers arrière droit au décollage. Je m'applique en détail sur le Mont Chauve et si sur le versant Sud ça ne devrait pas être le meilleur endroit, du côté Ouest ça pourrait le faire. Je passe l'info sur le groupe et je me prépare. Entre temps, j'ai des retours qui s'affichent sur mon telephone ... Michal finalement ira au Colle du Maçon bien exposé pour de l'Ouest si mes infos sont bonnes, Walter va aux olives et Robert a choisi d'aller marcher pour décoller du Baou de la Gaude. Ce sera donc en solitaire que je vais aller rejoindre le Mont Chauve pour prendre la température sur place pour un éventuel décollage sinon ben je m'en retourne à pieds. Au tout départ j'avais l'intention de démarrer la marche à pieds du plus bas pour ne pas avoir ensuite à marcher de nouveau pour récupérer la voiture mais selon mes calculs la marche me prendrait facilement et au minimum 2h30 de marche si je suis en forme. Il est 9h15 et je ne suis toujours pas parti de chez moi. Materiel pris, je suis sur la route à 9h30 et je dois me décider pour le lieu de départ ... suis hésitant car je n'ai pas pour habitude de ne pas me donner le temps avec une certaine marge de manœuvre lorsque j'arrive au décollage. Finalement juste avant d'arriver à Saint Isidore, j'ai le choix de m'orienter vers la 6202 où je laisserai mon véhicule tout près de la nécropole ou de prendre la route qui monte vers Aspremont. Finalement, je prends la route à ma droite, celle qui va me rapprocher du Mont Chauve. Ceci veut dire que la rando je la coupe en deux, la première partie pour rejoindre le Mont Chauve, la deuxième partie (après l'envol et l'atterrissage) c'est qui va me ramener à la voiture. De ce fait, j'ai le sentiment que j'ai fait le bon choix. En effet, démarrer la rando du plus bas était au fond de moi un défi que je n'étais pas sûr de mener à bien si j'y inclus aussi l'envol, voilà donc que je me suis libéré de ce petit poids de plus. Il ne me reste maintenant que d'aller me garer au parking d'un petit cimetière qui se situe entre Colomars et Aspremont. Après avoir dépassé Colomars et pris la route pour monter à Aspremont, je suis à la recherche d'un chemin qui se trouve à gauche de la route et qu'un panneau indique le cimetière. Le chemin de bitume trouvé, je le prends et quelques centaines de mètres après je me retrouve sur la petite placette où il y a place de se garer. C'est d'ici que la première partie de marche démarre. Equipé de mon materiel de vol (sans le casque que j'ai oublié de récupéré de mon autre sac du vol de la veille) je foule mes premiers pas sur la route qui mène à Aspremont. Arrivé à Aspremont, je démarre enfin le sentier du GR5 et c'est en 1h10 que j'arrive au Mont Chauve. Au déco Ouest il n'y a rien comme brise hormis de temps en temps un travers gauche ce qui ne donne pas envie de sortir son aile. Du coup je pars vers le sud me disant que peut-être c'est le bon jour pour décoller de cet endroit avec ce beau soleil qui brille sur la face Sud sur les coups de midi. Quand je vais pour arriver sur les lieux, je croise une personne qui me demande si je fais du parapente. Lui-même est un ancien parapentiste qui a pratiqué durant 4 ans et demi et participait même à la coupe fédérale de distance du 06 en étant au club Au Gré de l'air. C'est assez marrant parce que du coup dans l'échange il me dit "tu es Aigle Chanteur ?" et de là, la discussion glisse sur mon site parapente passion 06 où je m'épanche de toutes mes sorties de vol libre et en l'occurrence mes échappées en montagne avec mes multiples endroits où j'ai pu décoller dans le département, nous évoquons le nom de Pascal Salvi qui a fait beaucoup en ce qui concerne les options possibles en discipline cross dans la région etc ... Du coup, je lui ai demandé son nom ... Stephane Bertolo du club d'Au Grès de l'Air de Gréolières. Il y a des rencontres qui sont vraiment sympathiques. Pour revenir à ma recherche de décollage, je laisse le déco Sud qui de toute évidence, ce n'est pas le bon jour pour décoller de cet endroit. Je m'en retourne voir en Ouest si les conditions ont changé. Il est encore tôt, le soleil va tourner ce qui devrait peut-être faire l'affaire avec le temps passant et le soleil tournant. Sur cette face, la brise ne se fait pas encore sentir mais je suis optimiste ... j'ai en fait espoir. Je monte au plus haut de la pente et j'anticipe. Je sors mon aile Ikuma 3P reliée à la sellette cocon ArrowP et je prépare le matériel comme si j'allais sous peu décoller tout en regardant si le feuillage des arbres et buissons du bas de pente frissonnent, ce qui n'est pas concluant mais ... de temps en temps ... ceci renforce mon optimisme. Je n'ai pas le casque mince où vais-je positionner ma caméra 360 insta ? Ce n'est pas l'essentiel me dis-je mais tout de même j'adore sortir des images à chacun de mes vols et surtout de mes décos, instants qui m'est le plus « jubileux » !! Je marche et je décolle et après autant en emporte le vent pour aller poser mes pieds sur la terre ferme sans en redescendre à pieds. A force de patience, en haut de pente je commence à sentir de la brisette de face. Ah ah .. Ça sent bon on dirait. Ma préparation se précise. Il ne me reste plus qu'à m'insérer dans la sellette mais j'attends encore, j'attends le moment où je sens un premier cycle qui va me décider à tenter le décollage. A force d'attendre, ce cycle-là vient me caresser le visage. C'est décidé, je m'installe dans la sellette et j'attends cette fois-ci le cycle qui va décider à ce que je lève l'aile. J'attends, j'attends ... un premier mouvement d'air mais trop doux ... il était mieux celui d'avant ... j'attends encore et là je vois les feuillages s'agiter de plus, le cycle s'anime ... ça va monter jusqu’à moi, je suis prêt pour le start dès que ... ça y est c'est sur mon visage je démarre fort la montée d'aile à en faire du surplace pour attendre l'aile qui est tendue à mort tout comme le cône de suspentage. Je n'ai pas eu mieux depuis que je viens décoller ici. Trois pas de course et je décolle ... waouh ... trop bon. Dès que je sors du déco, je sens qu'il y a du thermique. Je vire à gauche et colle au relief pour aller vers le déco Sud. Là, il y a de quoi soit à faire du soaring soit à enrouler mais je suis trop près du relief pour tourner dedans. En volant en soaring je vois que je prends un peu de gaz, je vole ainsi jusqu'à m'écarter du relief pour tenter de choper une bulle pour l'enrouler. Une fois dedans j'y fais deux tours dedans puis je m'écarte après être plus haut que les antennes. Je ne cherche pas à survoler le fort mais plutôt à profiter du gain pris pour transiter avec beaucoup de marge, vers la plaine du Var en prenant cap d'Est en Ouest puis de Nord-Est en Sud-Ouest avec une décision de la zone d'atterrissage pas encore déterminée d'autant qu'avec le météo aller poser dans une zone assez étriquée ne m'enchante guère surtout que j'ai d'autres options plus faciles à gérer. L'aérologie est dynamique, je dois un peu tenir l'aile par moment ... je sens un peu de vent météo qui semble provenir de Nord-Ouest. Je pensais tout d'abord à aller poser en face de la nécropole pour raccourcir ma marche du retour mais au fur et à mesure que je m'en approche, le météo est plus perceptible et perturbe la masse d'air. J'hésite à me donner l'objectif nécropole pour y déposer mon aile car la marge est étroite. Je change mon plan de vol et survole le relief de nord en Sud pour profiter de la vue et du vol jusqu'à dépasser le pont de la Manda. La nécropole reste dans ma tête ce pourquoi, je reprends cap vers le Nord pour me rapprocher de la nécropole pour me décider si oui ou non je me force à poser sur cet espace qui d'en haut était petit mais qui même en m'y rapprochant, il reste petit ou plutôt étroit. C'est décidé, vu le météo donnant des mouvements d'aile à gérer (pilotage actif) je me détourne définitivement de cette option pour revenir vers le pont de la Manda, de le dépasser allègrement afin de faire mon approche et perte d'altitude face au vent ... face au Nord. En continuant ma virée en Sud en m'éloignant du Pont de la manda tout en étant haut, je me dis que le terrain de la Baronne où je poser habituellement, avec du Nord qui me pousse serait atteint facilement mais j'hésite d'y aller pour poser même si l'envie y est, il me faut penser au retour qui ne sera pas simple niveau temps de marche il y a pas mal il ne me faut donc pas en rajouter. Finalement, j'opte pour un posé près du pont de la Manda. C'est large et long, j'ai de la marge pour les manœuvres. Posé entier, posé content, je plie mon aile pour reprendre le bitume ... pont de la Manda, Nécropole que je longe jusqu'à trouver le sentier qui va me mener jusqu'à un canal que je quitte en passant par un petit ponton qui me faitr reprendre un sentier qui va me mener jusqu'à la voiture (parking du cimetière. Et voila ma sortie vol libre terminée. Je suis heureux de ce déroulement mais beaucoup de marche quand même, il ne faut pas avoir mal au dos ni aux pieds. Au prochain randovol.


Vue sur la Plaine du Var



03.01.2025 - Baou de la Gaude

Cette fois-ci, c'est avec Pascal Hanot que je vais arpenter le chemin qui va me monter jusqu'au décollage sauvage du Baou de la Gaude. Une fois de plus c'est en instantanée, le jour même que je décide de bouger pour un rando-vol compte tenu que la semaine à venir ne devrait pas être des meilleurs hospices pour marcher et voler mais ça on verra si pas de changements heureux. En attendant, il ne faut pas remettre à demain ce qui est possible maintenant. Alors je passe vite l'info sur le groupe de Hike & Fly que j'ai créé et pour lesquels des pilotes se sont greffer sur la démarche à savoir marcher et voler vous l'aurez compris. Infos passé, Pascal répond avec quelques autres membres du groupe dont Michal et Walter qui me prévient qu’ils ne pourront pas être de la partie. Matéo me prévient que peut-être avec un copain, ils feront le Baou de la gaude mais seulement en début d'après-midi. Le seul qui se rend dispo est Pascal, un pilote que j'avais eu l'occasion de faire sa connaissance pour des randovols sur le Mont Férion mais depuis que je me suis exilé à Tende, la rupture fut effective mais me revoila sur Nice pour quelques temps et Pascal réapparait ... cool ! C'est donc un rdv pour 10h30 à la boulangerie de la route de la Baronne au 1585. C'est de là que nous démarrons la rando mais avec pas mal de retard car Pascal s'est planté sur le lieu de rdv, il avait compris la boulangerie de Gattières. C'est donc que vers les 11h que l'on démarre la rando. On démarre donc la rando à partir du lieu d'atterrissage où nous avons laissé nos véhicules. C'est le parcours le plus long possible car si on veut l'écourter il suffit de démarrer la rando soit de Gattières village soit de Super Gattieres c'est à dire des dernières maisons qui se situent bien plus haut que le village, au pied du sentier terro-pierreux que l'on ne quitte plus et qui nous mène jusqu'au déco Sud-Est. Nous mettrons 2 heures pour atteindre le but avec quelques très petits arrêts pour faire redescendre le rythmer cardiaque et un long arrêt pour discuter avec une personne qui m'avait reconnu lors d'un de mes derniers randovols sur ce site. Au détour de la discussion il me fait savoir que lui et son gendre allaient entamer une formation initiale de parapente et me demande conseil. No souci pour moi c'est soit Ascendance sur Gourdon soit Les Voyageurs du ciel sur Gréolières. Je lui remets mon numéro de téléphone s'il veut plus d'info. Avant d'arriver au plus haut du relief, je présente à Pascal le déco Ouest qui se trouve à l'endroit même de notre passage sur le sentier qui va nous mener au gros chêne. De ce déco Ouest il ne nous reste qu'une centaine de mètres à marcher pour être au point culminant de ce sentier et à partir de ce point, nous entamons un sentier qui redescend et mène au Gros chêne bien connu dans le coin. Du gros chêne nous sommes presqu'arrivés. Il faut prendre à gauche et aller en versant Est. Encore une bonne centaines de mètres et nous arrivons au déco, il n'y a personne qui occupe les lieux hormis le foyer de pierres et branches sèches à moitié consumées qui font un peu désordre mais bon ... les lieux se partagent mais je pense toujours que les lieux ont doit les laisser comme on les a trouvés. Ceci dit, je pose mon aile et Pascal fauit de même, on constate que le brise est Sud-Est ce qui nous va bien. Je pose la question à Pascal s'il veut décoller en premier mais il préfère, compte tenu que j'ai déjà décollé plusieurs fois d'ici, que ce soit moi qui décolle en premier. Matériel vérifié, Pascal prêt, je lève mon aile qui s'oriente plutôt Est une fois en l'air. Je corrige pour l'axer vers la pente et ce n'est qu'à ce moment-là, que je pense à me préparer à lancer la course d'envol. L'aile est en haut mais molle, Je me dois de mettre des appuis pour bien tendre les suspentes et rigidifier mon aile afin qu'elle soit prête à prendre la masse d'air le plus tôt possible. C'est d'ailleurs le conseil que Pascal me verbalise au moment où j'entame le processus. Il ne me reste plus qu'à courir pour apporter la vitesse nécessaire à mon aile pour qu'elle vole avec mon poids pris en charge. C'est parti, ça vole et je vois Pascal enclenché juste derrière mois, il n'a pas traité le renard volatile ah ah ah. Je laisse exprimer ma joie, ma satisfaction du jour en laissant échapper de ma gorge quelques exclamations vocales qui n'ont de sens que d'exprimer ma joie. L'aérologie est saine mais pas porteuse, quelques bip bip positifs mais rien d'exploitable hormis de tracer vers le champ d'atterrissage pour s'assurer un posé tranquille en Sud-Ouest pour moi. Je pose juste après Pascal qui lui a fait le choix de posé d'Ouest en Est. Satisfait de ce sympa randovol, nous allons prendre un café à la boulangerie avant de se quitter en se disant à la prochaine aventure.


Au déco du Baou de la Gaude avec Pascal Hanot



01.01.2025 - Baou de la Gaude

Après un réveillon qui s'est terminée aujourd'hui, je me lève spontanément vers les 7 heures du matin. Je regarde le ciel qui m'invite à aller marcher pour éliminer tant soit peu les excès de ce réveillon. Je suis le seul à m'être levée si tôt mais avant de prendre le départ, je me dois de patienter pour que le premier déjeuner de l'année avec mon épouse puisse se faire. Ce n'est que vers les 10h du matin que je monte dans ma voiture avec comme direction le village de Gattières pour y laisser mon véhicule et de ce fait écourter le temps et l'effort de marche pour atteindre le décollage du Baou de la Gaude. Pour cette première sortie avec aile sur le dos et bâtons de marche, je prends mon materiel le plus léger en ma possession: l'Ultralite 3 montée sur la Kruyer 2 équipée du Sak Air. Je laisse mon véhicule sur le parking proche du cimetière et je prends le parcours classique pour changer un peu, c'est à dire les escaliers qui se trouve à droite juste avant le cimetière, cela fait longtemps que je ne passe plus par là. Tiens donc, le réveillon ne semble pas me poser problème pour avancer bien au contraire. Je prends toutefois la précaution de ne pas partir trop fort et je me fixe même un deal de ne jamais poser une seule seconde. La seule fois où je me suis arrêté c'est lorsqu'une personne accompagné de son chien m'a interpellé pour me demander si j'étais parapentiste et forcément ça a engagé une petite conversation. Quand j'arrive au déco, je stoppe mon appli Visorando qui me marque 1h13.... je souhaiterai ramener ce temps à 1 heure ce qui ferait, en partant de la route de la baronne une rando complète dans un temps aux alentours d'1h30. Au décollage, il y a un petit groupe de 3 personnes qui sont en train de pauser sous l'arbre qui se trouve reculé de la surface où habituellement je déploie mon aile. Les conditions aérologiques alimentent le décollage avec un travers droit venant de Sud-Ouest. En bas dans la plaine, les fumées sont descendantes donc si ça ne change pas, il me faudra poser avec un cap sur le Nord. Je patiente un peu avant de déballer mon aile pour analyser l'évolution de l'aérologie en local sur ce décollage, et ça reste stable. Finalement, je me décide de me préparer pour décoller. Je sors mon aile tranquillement pour la déployer tous caissons ouverts sur la surface ferme du déco essentiellement conçu de terre et de petites pierres. A gauche de l'aile se trouve des Pierres qui constituent un foyer pour feu et des branches sèches. De toute évidence il a servi hier soir. Aile déployée et cône de suspentage vérifié je m'équipe et m'insère dans la sellette Kruyer dont il n'est pas facile à emjamber de par sa conception mais c'est le prix du light. Je suis enfin prêt à lever l'aile mais j'attends le bon moment pour tirer sur les élévateurs avants afin de monter l'aile car la brise n'est pas linéaire et parfois, c'est assez pauvre pour un face voile. Durant ce temps, je vois l'aile droite de mon aile s'enrouler, rabattu par de l'air qui vient de travers arrière. Hum, va falloir de meilleure condition. Je ne remets pas l'aile en place, j'attends juste le moment d'un coup de brise suffisamment soutenu pour lever l'aile et avec une bonne tempo je prendrai le temps de remettre tout cela en bonne et due forme avec l'aérologie et ma tentative de décollage et ce avec du travers droit. La bouffe est là, je lève l'aile et la forme de l'aile retrouve un bord d'attaque complètement ouvert et tous ses caissons remplis d'air. Je l'amène au-dessus de ma tête. L'aile par effet girouette s'oriente vers le cap du vent qu'elle reçoit. Je corrige au frein pour lui donner cap sur la pente tout en gardant un léger travers droit et je me lance pour la course d'envol en saluant avec un "bonne année" les 3 personnes restées en spectateurs. La course se passe bien et la prise en charge reste toutefois un peu tardive avec ce travers droit mais je m'y attendais un peu. Je garde du frein à gauche car l'aile tend à aller vers la droite et je me dis que c'est l'aérologie qui veut ça. L'aile se fait un peu balloter alors je suis en pilotage actif pour corriger au mieux ses mouvements en réactions aux turbulences du moment. Je pense à m'écarter du relief avec un cap gauche mais il me faut pour cela enfoncer plus que d'habitude la poignée de frein. Je comprends qu'il se passe quelque chose très rapidement (avantage de connaitre son aile) alors je regarde le profil de mon aile mais qui ne me parle pas ... rien d'anormal car bien sûr je pense de suite à une clef du côté droit. Bon ben ... en attendant je corrige et au frein et à la sellette mais dès que je lève les bras symétriquement, l'aile tourne ... ok, le problème persiste du coup je pense à l'accélo mais la vérification me dit que ça ne vient pas de là ... Ne trouvant aucune solution, je fais tout mon vol avec uniquement l'idée d'aller poser et avec un pilotage de compensation. Pas vraiment agréable mais bon, rien d'alarmant mais je suis dans l'interrogation de ce qui se passe après avoir vérifié plusieurs fois les suspentes. Ce n'est qu'au moment où j'aligne pour poser que, lorsque j'enfonce les commandes pour atterrir que j'entends un claquement venant de l'aile. Il en résulte avec une certaine évidence qu'il y avait bien un problème de suspente coincée qui a changé le calage de mon aile et la symétrie n’y était plus d'où cette tendance à rester en virage. Au pliage je vérifie l'ensemble du cône de suspentage toutes suspentes se montrent libre. Finalement c'est rassurant. Au prochain gonflage et course avec aile pour m'assurer que tout va bien avant de la réutiliser pour m'envoler avec.  

                  
Les Baous de St Jeannet et de la Gaude




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