Biplaces 2024 - Parapente Passion 06

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Vol libre de la Roya à ailleurs

Site mis à jour le:
19.04.2025

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Baou de la Gaude

Biplaces 2024


20.08.2024 - Biplace avec Soana

Aujourd'hui, j'embarque avec moi ma petite fille Soana. Pour ce faire j'emporte avec moi le biplace Orca 21 m2 de chez Dudek. Les conditions aérologiques se montrent douces avec de quoi tenir en l'air. Soana est habituée à voler ici. Il ne lui sera pas utile que je m'étende dans les explications. Il suffit que je prépare le matériel et ma passagère pour ensuite nous accrocher aux écarteurs et attendre les bonnes conditions de décollage pour lever l'aile et demander à Soana d'avancer vers le village. C'est avec un face voile pour tous les deux que je lève l'aile. Une belle temporisation sur la planche de Cagnourine histoire de garder l'aile au-dessus de notre tête le temps de sentir la masse d'air et quand je dis on y va, Soana tente d'emporter tout ce qui trouve derrière elle. Le déco est super et nous voilà à voler tout en cherchant à trouver les zones portantes qui pourraient nous élever dans le ciel. A Cagnourine ce n'est jamais trop facile de prendre les 100m qu'on a besoin pour aller chercher plus en arrière du décollage mais au bout d’un certain temps avec abnégation nous y arrivons. C'est ainsi que nous nous approchons de la pyramide pour enfin la survoler à notre plus grand bonheur. Comme d'habitude, Soana n'est pas en reste pour m'aider à faire virer l'aile qui nous porte en s'inclinant dans la sellette du côté où je veux diriger l'aile. Cette participation facilite le virage et ça me va bien de faire le vol ainsi car l'Orca est un vrai camion en l'air. De plus, ça demande à ma passagère à être actif dans le vol. Sur ce vol nous avons eu le plaisir de rejoindre la deuxième bosse ce qui est une première avec Soana. Une fois fait et sur le retour pour aller poser, j'en ai profité pour lui passer les commandes et lui expliquer comment une aile de parapente se dirige en air calme. Au bout de 24 minutes de vol nous voilà avec les pieds posés à terre, debout à garder l'aile au-dessus de nous à attendre le bon moment pour nous retourner ensemble afin d'aller poser l'aile en l'accompagnant au sol. Heureux de ces bons moments que l'on vient de passer, tout sourire on se congratule avant d'aller plier l'aile correctement dans son sac pouf. A son prochain biplace, l'an prochain pour ses 15 ans ?


Tandem Flight avec ma petite fille Soana



10.08.2024 - Biplace Kaïs

Kaïs, mon petit fils de 7 ans et ses quelques kilos .... ah ! va falloir aller mollo aux commandes et que les conditions ne soient pas trop soutenues mais suffisamment pour que ça vole pour reposer au décollage. Je n'ai pas envie d'aller poser dans le lit du Refrei. Je laisse de côté ma vieille aile Orca pour le Bigolden 3 de taille 39. Aurèlie et Nabil ainsi que sa sœur Soana sont bien présents afin d'assister à son baptême de l'air. Nabil et Nicolas Simmen me donnent un coup de main pour m'aider à décoller car il me sera difficile d'avancer sur une planche plate avec ce petit poids devant. L'aile bien montée, le coup de poussette dans le dos m'aura été bien utile pour avancer et décoller. Une fois en l'air, nous avons volé au-devant et au-dessus du décollage. Je prenais bien soin de virer tranquillement en prenant des virages large avec des commandes modérément enfoncés pour laisser voler l'aile a bonne vitesse. Nous montions dans la masse d'air sans aucun effort de ma part, ça montait tout seul. Le vario bipait tranquillement, les conditions de vol étaient au top pour ce type de vol avec un passager aussi léger (nous avions rajouté 3 litres d'eau dans la sellette du passager). On a jouait ainsi quelques dizaines de minutes. Pour descendre il m'a fallu faire usage des oreilles pour atteindre un niveau suffisamment bas pour mon approche aux planches d'atterrissage. On peut dire que nous étions suivis du regard et attendu à notre atterrissage. Une fois posé tout en douceur sur mes pieds d'abord et ensuite ceux de Kaïs, nous avons eu droit à une ovation de satisfaction que nous avons également partagé. Kaïs à très bien supporté le vol et a bien profité de ce temps volatile où nous nous sommes pris pour des oiseaux le temps de ce vol. Quel bonheur de voir ses parents heureux de cet évènement. Au prochain vol petit fils Kaïs !

Mon petit fils Kaïs (tout sourire avant l'envol



18.02.2024 - Biplace avec Claire

Aujourd'hui j'ai le plaisir de faire voler Claire une amie de dojo et Andréa le fils de mon ami Thierry Servetti. C'est Claire que j'ai choisi de faire voler en premier et cela va se passer au décollage de Kennedy. Ensuite il est prévu que je fasse voler André mais, une chose à la fois et c'est pour 10h30 que j'ai donné rendez-vous à Claire à l'atterrissage des Vallettes. Une fois arrivés au décollage je constate qu'il y a déjà une belle brise qui alimente le décollage ce qui m'autorise à me préparer dès notre arrivée. Matériel de vol prêt, Claire équipée de la sellette que je lui ai fourni je l'accroche aux écarteurs souples que j'utilise avec cette aile BiGolden 3. Je lui explique ce que j'attends d'elle mais tout cela, c'est un peu une révision pour elle puisque je l'avais déjà faite voler sur le site de Roquebruine Cap Martin. Je lui rappelle les consignes de décollages et je me pose la question de par quelle technique je vais utiliser pour m'amener l'aile au-dessus de notre tête. Le face voile au le dos voile ? Pratiquant d’art martial je ne me fais pas de souci en ce qui concerne ses capacités à s'adapter. Finalement, vu le brise qui est bien installée, je lui propose de faire un face voile comme moi ce qui fait que je l'ai à côté de moi à ma droite. Je lui demande de reculer en même temps que moi en vue de tendre les suspentes des élévateurs avants que je tiens dans une seule mais et de faire monter l'aile au-dessus de notre tête. Une petite tempo et on se retourne face à la pente pour enclencher la course d'envol. La prise en charge nous a été un peu tardive ce qui a eu pour effet, de raser Pierres et feuillus au bas de la pente. J'ai même du créer une ressource en enfonçant les freins pour passer sans encombre les obstacles qui s'apprêtaient à se présenter à nous pendant la course d'envol. Hop, enfin on vole ! Maintenant il s'agit de monter dans le ciel. Je pars d'abord à ma droite mais au relief ce n'est pas ça. Je me tente alors de m'écarter du relief et assez vite fait, je sens et je trouve une zone ascendante. Je ne laisse pas passer cette zone et je la travaille un peu pour gagner un peu de hauteur en faisant des 8. Je zone ainsi, en recherche d'ascendances pour toujours monter plus haut. C'est finalement plus en avant du relief que je trouve un thermique que je peux enrouler et qui me monte quelques dizaines de mètres au-dessus du niveau d'où nous venions de décoller. Ne voulant pas me hisser trop haut, je finis par lâcher cette zone bien montante et m'en retourne où j'avais quelque peu gratter au relief pour zoner dans le coin et me maintenait dans une hauteur qui me satisfait. A ce jeu là, je me dois de rechercher une nouvelle fois de quoi prendre du gain, sauf que je suis apparemment hors cycle et que je n'avais plus vraiment envie de remonter sauf si, dans mon passage, je rencontrai le dit thermique ce qui ne fut pas. Je me suis donc écarté en allant du côté du village Le Bar sur Loup où rien ne donnait signe qu'il y avait de quoi enrouler. Je préviens ma passagère que le vol se rapprochait de la fin. A cet instant je pensais déjà à aller poser donc j'étais dans le travail d'approche au terrain pour  finalement poser en douceur face à la brise en prenant cap sur le camping. Fin du vol pour Claire et moi. J'étais en attente de mon prochain passager pour le vol number two. Thierry arrive avec Son fils Andréa et son ami Maxime qui fait aussi du parapente. Andréa se montre plutôt apathique après avoir passé une soirée qui l'a amené à se coucher tard. Nous montons au décollage de Kennedy. Les conditions de décollages sont excellentes. J'imagine déjà l'envol sans problème particulier. Je prépare mon aile et le materiel qui va avec pour faire un tandem. J'appelle Andréa qui est déjà équipé de la sellette pour que je vérifie la connectique et je l'attache aux écarteurs. Avec Andréa, je lui propose un décollage dos voile et moi un face voile après lui avoir donné les consignes. Quand j'ai les élévateurs dans ma main droite je m'aperçois que le frein gauche à un tour, je mets de l'ordre à cela et j'invite Andréa à faire les premiers pas vers la pente pour lever l'aile. L'aile monte bien et se place au-dessus de notre tête, je fais une petite tempo et je dis à Andréa d'enclencher la course au moment où je me retourne pour courir. La course engagé, je m'aperçois que la drisse de frein de la poignée gauche se trouvait retenue par une suspente de l’élévateur droit. A cet instant j'ai lâché la poignée pour que la drisse se libère de cette suspente en pensant que j'allais la rattraper en courant comme cela m'est arrivé de le faire sauf que dans le mouvement de course la poignée ne s'est pas laissée saisir facilement. L'aile se déplace vers la droite et on en perd le cap. Je ne pouvais pas faire de correction de cap puisque la poignée je ne l'avais pas en main. Voyant que le décollage est foireux, je dis à mon passager stop, je voulais arrêter la course mais l'aile bien solide au-dessus de nous elle volait et nous amenait dans son cap.  Cette trajectoire n'était plus adaptée et c'est le vrac. On tombe dans les buissons après qu'Andréa percute les souches d'arbres coupées et je passe par-dessus mon passager qui est étalé au sol sans bouger et se plaint de douleur à sa jambe gauche. Un pilote pompier vient à notre secours ainsi que deux autres pilotes qui viennent nous apporter leur aide. Plus de peur que de mal, mon passager qui nous montrait des signes inquiétants a fini par se relever et à remonter la pente sans trop de problème. Il nous montre une abrasion au tibia dû au choc avec l'une des souches coupées et heureusement rien d'autre. Merci à ce pompier pilote qui avait pris en charge Andréa au sol pour évaluer les blessures et appelé les pompiers pour une prise en charge pour des examens complémentaires en milieu hospitalier. Tout a été annulé et finalement bien terminé. Je suis en train de remettre en question mes vols biplace. Ce n'est pas ce que recherche ce genre d'incident à cause d'une mauvaise préparation où je n'avais pas vu cette drisse de frein prise.





20.01.2024 - Biplace avec Christophe

Décollage de l'Embarnier après avoir laissé un véhicule aux Vallettes au cas où nous pourrions faire la transition de Gourdon à Bar-sur-Loup. Une fois que nous sommes près, c'est du plus haut du décollage 2 de l'Embarnier que je lève l'aile une première fois pour jeter un œil sur l'ensemble du cône de suspentage, puis une deuxième fois pour cette fois-ci enclencher la course d'envol après avoir attendu qu'une première aile d'élève de l'école Ascendance qui se trouvait au-bas de la pente décolle ce qui laisse suffisamment de la place pour notre course d'envol sans gêner. Le décollage fait, je pars sur la droite, près du relief pour profiter du thermo-dynamique des barres mais ce ne fut pas concluant. Je décide d'aller voir ce qui se passer à gauche du côté du déco moquette mais ce ne faut pas mieux. Me trouvant de plus en plus bas, je sens que le combat pour regagner de l'altitude est perdu avec mon passager. Je file alors vers le bois de Gourdon pour aller pêcher un thermique au-devant en guise de dernier espoir avec un regard sur l'atterrissage que je me garde à mes côtés au cas où il sera mon dernier joker pour aller poser mais j'en ai vraiment pas envie. Durant cette petite transition avec cap sur le bois de Gourdon mon vario se met à biper positivement. Je me dis alors qu'il se pourrait que la masse d'air est portante, que je pourrai tenter de survoler le bois de Gourdon pour atteindre le décollage de Kennedy. Cela pourrait se tenter d'autant qu'au pire, je pourrai me garder l'option d'aller plonger vers le vallon qui se trouve à sa gauche et qui mène aux Vallettes mais, hum ... ce n'est pas vraiment l'option que je préfère alors je me trouve dans un dilemme de: dois-je faire le choix d'aller poser aux Abeilles et alors pour moi le vol est raté pou bien je force un peu le schmilblick en faisant le choix de tenter le survol du bois de Gourdon ce qui rendrait le vol bien plus sympa. Je dépasse à sa droite le terrain des abeilles pour aller voir comment la masse d'air évolue plus en avant et au cas où àa porte assez bien alors je me tente d'avancer vers le Sud. Là je rencontre une nouvelles bullette, plus large et près des bosses reliefs en cailloux, c'est aride ici, peu de végétation et ça semble porter convenablement mais ça reste un coup de poker toput de même car devant je ne sais pas trop ce qui nous attend à part les chênes secs à cette époque qui ne sont des plus accueillants pour poser. Au loin je vois une tache rouge que j'interprète comme une aile. Mon passager n'arrive pas à la distinguer et ne peux me confirmer que c'est bien une aile. Ma curiosité me fait avancer vers cette tâche rouge. Tout en avançant, je constante que mon altitude ne se dégrade que peu. Même si je perds du gaz, l'évaluation que j'ai si ça en reste en cet état de fait, nous devrions arriver à bon port et pourtant nous ne sommes pas très haut, alors je continue avec les abeilles maintenant assez en arrière de nous. Cette zone rouge se rapproche de nous ou plutôt nous nous en rapprochons pour finalement confirmer que c'est bien une aile et avec du monde autour. J'apprendrai plus tard que c'est Stéphanie qui, trop basse, a posé sur la piste qui s'y trouve mais que l'aile est allée se poser sur un chêne. Inch Allah pas de casse. On continue donc notre petit bonhomme de chemin des airs pour finalement arriver sans encombre et avec encore un petit peu de gaz au-dessus du décollage de Kennedy. J'en éprouve une grande satisfaction et je dirai même du soulagement car rien n'était gagné d'avance. D'un vol qui a commencé pourri il a fini par un vol bien sympa à deux avec cette transition réussie qui nous amener à poser aux vallettes où nous y avions laissé le véhicule de Christophe.


avec Christophe Boyer à l'Embarnier







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