Randovol 2024
Le 30.12.2024 - Mont Vial puis Mont Chauve
Ce jour-là, je suis chaud pour aller voir comment peut se faire le Mont vial, je monte en voiture jusqu'à un lieu qui se trouve très proche du sommet. Il s'y trouve un espace qui est favorable au décollage en Sud. Il s'y trouve des flammêches qui en disent long sur la possibilité de décoller de ce lieu. Mon ami Philippe m'en avait parlé et je trouve ce qui m'avait été décrit. J'ai pris mon aile avec moi avec l'idée de, si je le sens j'y vais mais pour aller poser dans la plaine du Var. La transition est longue et du coup une arrivée à bon port n'est pas assurée ce qui me refroidit l'envie d'y aller. J'hésite beaucoup, je prends le temps d'aller voir ailleurs, plus haut mais le meilleur endroit est bien à ce lieu les 50 mètres que je voulais gagner ne rentre pas dans ma besace. Je reviens donc au même endroit et regarde de nouveau la plaine du Var au loin. Il y a ma fille au Lac du Broc, elle serait prête à ma ramener à ma voiture si je décolle pour poser dans la plaine du Var. Pour autant, je ne franchirait pas le pas de m'élancer bien que j'ai sorti mon sac de la voiture, prêt à être ouvert pour en extraire mon materiel de vol Je me dis 'est con, les conditions y sont pour décoller ... je me dis même je décolle et je vois et si je ne le sens pas par manque de thermique qui me hisserait plus haut que l'endroit où je me trouve et pourquoi pas survoler le Mont Vial, ben je joue devant la crête et je pourrai poser plus bas où se trouve des champs qui proposent un atterrissage facile. Il ne me resterait qu'à remonter à pieds pour la récup voiture et voilà .. mais à force d'hésitations la brise faiblit alors qu'il n'est que 14h. Je comprends que ce n'est pas le bon moment pour moi de jouer ici. Je me décide alors à rejoindre le mont Chauve. Arrivé à Aspremont je m'empresse de sortir mon aile et hop, je m'attaque au sentier qui va m'y amener. Arrivé au déco, j'y trouve Walter qui a bataillé à libérer son aile qui eut été retenue par des branches d'arbres. Le fort travers gauche (brise de Sud) a eu pour conséquence de dévier sa trajectoire lors de sa course d'envol. De ce fait il n'a pu décoller et ne tentera pas de remettre les couverts car pris par le temps. Il me prévient mais les conditions ont changé, je vais tout de même voir ce qui se passe du coté sud ce qui n'est pas mieux car le Sud a faibli et sur cet espace, pour décoller, il vaut mieux que le brise de sud soit soutenu pour décoller sans problème. je reviens donc en Ouest, le ciel devient de plus en plus humide, la brume chapote les lieux, en pleine du Var le fleuve est coiffé d'une chape d'humidité. La brise commence à s'inverser et par moment on voit la brume défilé de haut en bas en travers Est/Ouest. Hum ... conditions pourries mais je veux tenter de décoller sans brise pour voir si ça le fait. Je place mon aile le mieux que je peux en ayant pris soin d'avoir tous les caissons ouvert et j'attends de ne plus rien sentir venir de derrière pour envoyer ma course d'envol et durant la course je déciderais si oui ou non je mène la course d'envol jusqu'au bout. A mi-chemin de ma course je décide de tout stopper et j'enfonce les commandes à bloc. L'élan pris me fait continuer ma course un certain temps en regard de la pente. J'ai bien senti que mon aile ne me portait pas, il lui en fallait plus et ce plus je ne l’avais pas pour une prise en charge qui devait se faire de manière imminente. J'ai donc mis frein et arrêt dans ma tête pour interrompre l'envol car ça ne passera pas. Je continue à courir avec retro frein pour m'arrêter juste sur le sentier où je fléchis mes jambes pour m'assoir afin de ne pas prendre le risque de basculer vers l'avant où la végétation et ses obstacles me cueilleraient de manière peu docile. Mon aile toute molle continue un peu et me dépasse pour aller poser son bout d'aile droit sur les branches d'un arbre. Heureusement que ce n'est qu'un bout d'aile. Walter vient me porter main forte pour la dégager. Finalement il n'y a pas eu de difficulté à la dégager. Une fois fait, Walter s'empresse à rentrer chez lui pendant que moi je mets un peu d'ordre dans les suspentes mais il y a du travail car j'avais déconnecté mon aile de la sellette. De ce fait, dans la bataille de dégagement, les suspentes se sont emmêlées. Je finis par plier mon aile dans son état pour faire le taf à la maison. C'est le retour à pieds, je me perds un peu car j'étais dans mes pensées. J'avais pris un sentier qui ne m'amenait pas à Aspremont mais plutôt en Est. M'en rendant compte je rebrousse chemin pour récupérer le bon acheminement pour la récup voiture. J'arrive enfin à la nuit chez moi. Je m’occuperais de mon aile le lendemain ce qui fut fait. Au prochain randovol mais cette fois-ci avec l'envol espéré.
29.12.2024 - Mont Chauve
C'est décidé aujourd'hui c'est un randovol pour le mont Chauve. Avec Matéo on s'est donné rendez-vous au pont de la Manda pour rejoindre Aspremont en voiture et ensuite on rejoint le Mont Chauve par le sentier. J'ai pris l'Ikuma 3P et les bâtons pour alléger les efforts de marche. Arrivé au déco, Matéo me propose de décoller le premier comme cela je lui apporte quelques indications sur les conditions, cela s'appelle faire le fusible dans notre jargon de parapentiste. Entre temps Michal arrive, il est motivé pour décoller le premier. Nous lui laissons la place et une fois décollé nous posons notre aile pour se préparer au décollage. La meilleur place est de se placer travers droit de la pente afin d'avoir une trajectoire de course d'envol directe par rapport à l'ouverture qui nous est proposé par la végétation qui se trouve au pied de la zone de décollage. Matéo prfend place le premier mais comme c'est moi qui s'élancer avant lui, je positionne mon aile sur la moitié de la sienne. Fin prêt, j'attends le bon moment pour lancer la montée de mon aile et angager la course d'envol en prenant cap vers la mer en Sud-ouest. C'est parti, tout se passe bien et je finis par quitter le sol bien avant le sentier pour survoler l'obstale qu'est la végétation di lieu. Matéo enchaine juste derrière moi et me suis car c'esqt la première fois qu'il décolle de cet endroit et voudra poser au même endroit que moi. Ce sera le pont de la Manda en bordure du chemin de Fer juste à proximité du Pont. Les conditions de vol ne sont pas porteuse et il ne faut pas compter sur les ascendances qui ne sont pas. C'est un vol fléchettes comme j'ai pour habitude de dire quand c'est un départ d'un point haut pour un point bas, le tout est de passer les deux lignes haute tension en approche de la plaine du Var. C'est avec un cap vers le Nord que nous posons juste avant le pont de la Manda de Sud en Nord. Après avoir plié notre aile, Matéo me remonte à Aspremont pour la récupération de la voiture.
Distance: 5km Vitesse max : 39km/h Plafond : 830m Gain : 2m Temps de vol : 00:13:43s
Miszel au décollage
26.12.2024 - Baou de la Gaude
La veille, je me projette à faire un randovol au Baou de la Gaude. Après avoir regardé les préviz, il semblerait que les meilleures conditions pour décoller seraient vers les 13h. Au petit matin, je compte démarrer la rando vers les 11h. Cette fois-ci j'opte de faire la rando en deux étapes. La première partie qui est celle d'avant vol, je la démarre au plus haut de Gattières après y avoir laissé mon véhicule que je récupèrerai après le vol si ça décolle sinon je redescendrai à pieds la récupérer. J'attaque le sentier sans les bâtons cette fois-ci me disant que je travaillerai plus sur mes jambes mais assez rapidement je me rends compte que ça va être pour moi une rando difficile à vivre. Du coup, je me dis aussi que j'ai bien fait de n'être pas parti du plus bas car la fatigue s'invite plus vite que la vitesse de mes pas. Je prends donc mon temps et fais de multiples micro pauses pour m'acheminer vers l'objectif qu'est le décollage. Le ciel est bleu et sans nuage. Quand j'arrive au décollage celui-ci est squatté par un groupe familial de plusieurs personnes qui se tapent la merenda bien que 11h30 est à peine passé. La brise n'est pas la bonne, elle vient du Nord et donc le déco est carrément alimenté par son côté. Je me dis que j'ai le temps de voir venir si ça s'améliore avec le temps et la brillance du soleil. Pour patienter, je m'installe sur le bord du déco et j'observe le décor, écoute les palabres du groupe et de temps en temps je lance en l'air quelques brindilles d'herbe pour savoir où le vent les amène. C'est toujours de travers. Le groupe derrière moi, finit par quitter les lieux pour aller rejoindre le Baou de Saint Jeannet. D'où je suis, je sens que la ventilation est moins de côté et ce n'est quasiment plus qu'un léger travers gauche qui prend le pas. Je prends alors possession des lieux pour commencer à préparer mon aile afin d'être prêt au bon moment, lorsque l'air viendra lécher le déco de façon plus adapté au relief qui donne dans sa meilleure version en Sud-Est à Sud. L'aile est prête, je me prépare et m'insère dans ma sellette Kruyer 2 équipé d'un Sak Air pour sa protection air bag sous-cutale. Ma caméra me manque, moi qui fais pratiquement tous mes vols en les filmant. Je place mon telephone à portée de main comme cela, je ferai quelques clichés du vol me dis-je. J'attends, les élévateurs avant dans mes mains, de sentir que le déco soit ventilé plus de face. Je suis en position face-voile. A la première bouffée que je considère correcte, je lève mon aile et regarde ce qu'elle fait. Si elle s'est bien levée elle reste molle une fois en l'air. Je la rabats au sol satisfait d'avoir pris le temps d'observer son cône de suspentage qui est correct. Je la laisse tomber au sol tous caissons ouverts pour la prochaine montée. Je perçois une deuxième bouffée qui me parait plus consistante ce qui déclenchant l'envie de la monter pour cette fois décoller si ma perception est bonne. Une fois l'aile montée je sens qu'elle est solide et me décide à me retourner face à la pente pour enclencher la course d'envol. C'est parti et je vole. Je sens très rapidement que je dois être sous le vent alors je m'écarte du relief qui se trouve sur ma gauche tout en cherchant à faire face au vent en prenant une diagonale avec cap sur le mont chauve. Mon bip ne fait que rendre et mon taux de chute avec. Je maintiens mon cap malgré tout pour faire une fléchette au terrain d'atterrissage habituel mais j'ai déjà un œil pour savoir où je pourrais anticiper mon atterrissage si cela s'avérait inévitable. Ma hauteur au sol se dégrade inexorablement au fur et à mesure que j'avance vers la baronne mais la marge reste encore acceptable pour que je tente toujours mon objectif N° 1 qui est de poser près de la boulangerie. Bref en milieu de vol ça semble plutôt s'arranger même si ça reste en négatif. A partir de là, je sens un plus le vent de Nord en basse couche. Je prends soin de ne pas faire mon approche trop en arrière du terrain (Sud) afin de ne pas me retrouver piégé par un vent soutenu à l'approche du sol. Arrivé dans l'axe du terrain en Sud-Nord, j'ai la marge nécessaire pour peaufiner mon approche au terrain, je reste légèrement en arrière du terrain et y fait ma perte d'altitude pour l'approche au sol. Je constate qu'à une trentaine de mètres au-dessus du sol, la brise est plus forte mais elle ne me gêne pas pour gérer mon aile comme je l'entends. L'accélo ne m'est pas utile, j'ai la vitesse qu'il me faut dans les 90% de mes manœuvres. C'est ainsi que je pose mes pieds au sol, avec une douceur qui m'épargne le moindre choc sous mes pieds. Posé content même si ce vol n'aura pas été des plus sympathiques, il n'aura duré qu'une huitaine de minutes.
24.12.2024 - Baou de la Gaude
Ce matin au lever je suis motivé à aller marcher, en solitaire ou accompagné peu importe, pour le Baou de la Gaude. Michal Merzec me signale qu'il est partant et qu'on se retrouvera au déco pour l'heure du décollage dont je m'étais fixé. Je laisse mon véhicule à l'atterro de la Boulangerie de la baronne et me voilà parti pour la marche. Tout d'abord en bordure de route jusqu'au sentier qui démarre au pied de la route pour aller jusqu'à Gattières. Quand je suis parti du parking, il était 8h53. A 9h20 je suis à Gattières. Il me reste à monter par l'allée des cyprès aux abords du cimetière pour rejoindre le sentier de terre au Haut de Gattières. Sur mon dos j'ai mon sac de portage Niviuk qui contient ma sellette ArroxP et l'Ikuma 3P.
Décollage: 11h16 - Temps de vol : 00:13:43s - Voile utilisée : IKUMA 3P (Niviuk ) - Distance parcourue : 4km - Altitude maximum : 797m
21.12.2024 - Vol rando à Mont Chauve (France / Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Avec Walter Allemand, nous avions projeté de nous rendre au Mont Chauve pour tenter d'y décoller. Nous nous mlettons d'accord, à ma demande, de laisser mon véhicule près du pont de la Manda pour m'éviter de remonter à pied jusqu'à Aspremont comme ce fut lors du 16 décembre. En effet une pointe au dos ne m'incite pas à fournir cet effort qui consisterait à remonter à pieds jusqu'à Aspremont une fois posé près du Pont de la Manda. L'organisation convenue avec Walter est de laisser mon véhicule près du pont de la Manda comme cela, une fois posé je n'aurai pas à remonter chercher ma voiture. Quant à Walter, il remonterait à pieds volontairement pour entrenir sa forme physique en accumulant les kilomètre de marche alterné par des phases de course. Cela me va bien et c'est donc pour 12h30 que le rendez-vous est fixé au rond point de Nice Caravanes pour monter en voiture jusqu'au parking de l'école d'Aspremont. On démarre la rando mais je sais que mon rythme est bien plus lent que celui de Walter aussi je lui propose de ne pas m'attendre et que l'on se retrouve au déco du Mont chauve. Au petit matin, pour anticiper sur la douleur j'avais pris 1gr de Paracétamol associé à 40mg de corticoïde, j'espère que je vais pouvoir supporter sans douleur mon sac qui contien mon arrowp et mon aile Ikuma 3P. 12h53, nous démarrons la rando avec un bon rythme, mais un peu trop élevé pour moi et comme trop souvent, si je force dès le départ, je m'essouffle assez rapidement et des des douleurs au niveau des mollets se font sentir ce qui m'ote le plaisir de marcher. Je sais que si je veux atteindre mon objectif sans être trop dans le dur je me dois de faire de micros-pauses de quelques secondes et c'est ce que fais aujourd'hui, j'en ai pas le choix, il y a des jours comme cela. Ceci dit, une fois arrivé au déco ouest, je regarde ma montre qui me donne 13h33 ce qui donne un temps de 40 minutes. Selon mes calculs, j'ai donc mis 40 minutes pour graver un dénivelé de 331 m. Le plus court temps que j'avais mis depuis que je fais ce randovol était de 45 minutes, je suis donc satisfait. A mon arrivée je constate que la brise est bien présente ce qui est de bonne augure pour faciliter le gonflage et le décollage même si celle-ci est perçe avec du travers gauche (Sud). Nous sommes curieux de savoir comment en Sud ça se présente en terme d'aérologie et la surprise est de constater que la brise perçu à cet instant n'est pas laminaire et de plus faible. Nous faisons le constat que nous ne décollerons pas d'ici aujourd'hui alors que du Sud était prévu et il est pourtant près de 14heures. Nous retournons en Ouest. la brise bien présente à notre arrivée n'est plus, elle a bien faibli mais c'est encore jouable en y mettant tous les ingrédients que nous avons à mettre en telle circonstance. Chacun a à choisir l'emplacement de son aile sur le décollage. Comme à chacun de mes décollages en ouest sur se site depuis que je le fréquente et avec les même conditions d'un travers gauche, je place mon aile dans l'axe du déplacement de l'air perçu, c'est à dire en travers pente pour avoir un cap à tenir sur une trajectoire droite avec comme point de mire l'espace de passage qui se trouve entre deux arbustes en bas de pente à la rupture. C'est pour un dos voile que je prépare mon aile tous caissons ouverts. Quant à Walter, il place son aile plus haut que moi en face pente. Je l'incite à décoller qu'au moment où il sentira un brin de brise pour faciliter le gonflage de son aile. Il aura alors à corriger son cap en milieu de pente durant sa course d'envol. Alors que je suis en train de me retourner en dos voile, Walter m'annonce qu'il y va, et lance sa montée d'aile. Je regarde alors son évolution. Son aile monte bien, course lancée Walter corrige bien le cap à mi pente pour se diriger vers l'espace ouvert ehtre deux arbustes pour que l'on passe. Le virage un peu trop serré à gauche et c'est son bout d'aile qui effleure les branches donnant un petit mouvement de l'aile sur la gauche mais sans conséquence, Walter s'écarte du relief. C'est à mon tour. Je reste patient à attendre la petite brisette qui viendrait caresser mon visage. C'est instant arrive, je n'attends plus, je donne un impulsion vers l'avant et l'accentue quand je sens que mon aile a quitté le sol. Je suis au taquet dans mes ressentis de ce qui se passe entre elle et moi. Je sens mon aile se durcir, je force sur ma ventrale pour l'amener plus vite au-dessus de ma tête. Un petit coup de frein pour la tempo et hop, je mets la gomme pour la course avec le cap à maintenir, ça passe bien au milieu et au-dessus de l'ouverture végétale. Mon vol est parti. Quelques bip bip me signale qu'il y a de petites zones ascendantes mais rien d'organisé et ce qui va avec sont aussi de petites zone de déguelantes qui me rappelle que la transition à faire pour passer la ligne électrique doit être assurée afin de basculer sans encombre dans la plaine du Var. je surveille donc mon altitude et progression tout engardant un oeil sur un éventuel vachage si la portance se dégrade trop. Finalement je me retrouve au-dessus des lignes large. Je prends l'option de suivre la crête en direction Sud jusqu'au moment où je considère avec une marge de sécurité qu'il faille faire demi-tour pour aller zoner vers l'endroit où j'ai chosi de poser. Walter a posé avec Cap Sud ce qui me donne une indication de comment je dois me présenter mais je reste vigilant avec mon instrument de vol pour savoir d'où vien le vent lorsque je me rapproche du but. Je me régale à passer au-dessus du pont de la manda puis j'ajuste ma perte d'altitude en fonction de mon approche décidé en amont. Et me voilà à me présenter comme souhaité pour venir poser en bordure de rive gauche où Walter venait de poser peu avant moi. Et voila un mont Chauve de plus à mon carnet de vol.
- Décollage: 14h22 - Temps de vol : 00:14:17s - Voile utilisée : IKUMA 3P (Niviuk ) - Distance parcourue ern triangle : 5km - Alt. max: 854m
16.12.2024 - Vol rando du Mont Chauve (France / Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Un randovol mené à bien qui est parti d'Aspremont jusqu'au mont Chauve par le GR5. Avec Walter on s'est donné rendez-vous au décollage ouest. C'est en 45 minutes que j'arrive au bout de ma rando pour me retrouver au décollage. Walter n'est pas encore arrivé alors je fais le tour des décollages possibles en Est, en Sud et en Ouest. En cette journée ce sera de toute évidence en Ouest que je vais décollerr. Le moment s'approche des envols quand Walter arrive. Un peu de blabla et d'interrogations et nous voila à se préparer pour l'envol. Walter se place au plus haut du déco et moi légèrement plus bas et à sa droite. Placé ainsi je suis bien accès dans le cap à tenir pour la course d'envol. C'est Walter qui décolle en premier mais il a fallu attendre que la brise se fasse sentir car c'est vraiment pauvre et sur ce déco décoller sans rien du tout ne garanti pas le passage des arbres en bas de pente. Pour Walter c'est son premier envol sur ce site. Pour moi c'est mon quatrième après avoir décollé pour la premier fois en Ouest puis en Sud avec Michal puis une deuxième fois en Ouest. Je sais qu'il faut mettre l'énergie nécessaire pour mettre toute ses chances de réussite au décollage sur ce site et qu'il ne faut pas tenter l'envol s'il n'y avraiment rien en terme de brisette. Pour son premier envol, j'attends que Walter décolle le premier au cas où .... Il s'élance et tout se passe bien. Il a bien géré sa levée d'aile et bien corrigé son cap dès que l'aile était au-dessus de lui. Le passage au-dessus de la végétation est parfait. Une fois envolée Walter lache quelques exclamation de joie d'être en train de voler, c'est en quelque sorte une forme de baptême de l'air. J'en suis également satisfait et pour lui et pour moi de cette réussite. Maintenant, c'est mon tour de décoller. Le dos voile s'impose. Je me concentre et attends un signal aérologique pour m'élancer dans la phase décollage. Une petite perception de brise sur mon visage me donne le top départd et me voila à m'activer à lever l'aile puis à courir dans le sens que Walter venait de prendre pueu avant moi. Une fois ce premier obstacle végétal passé, je pense déjà au prochain à savoir les deux lignes électyriques qui longe la 6202. Mais je n'y suis pas encore, je profite de ces instants de vol qui m'offre une vue magnifique en 360 degré. Un régal de vol, palpitant à vivre de par ctte beauté naturelle que propose la nature mais aussi cette vie circulante et humaine. C'est magique de vivre cela et j'en ai conscience. Ce ressenti interne qui vous fait dire que je suis heureux de ces moments là.
- Décollage à 13h43 - Temps de vol : 00:13:10s avec IKUMA 3P (Niviuk ) - Triangle : 5km - Altitude max : 835m
15.12.2024 - Vol site à Saint-Honorat ( France / Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Motivés à refaire le Mont Saint Honorat (depuis le temps) je lance l'idée sur le groupe Hike & Fly 06 que j'avais créé au départ que pour le Baou de la gaude et le Mont Férion. Ce groupe-là s'est épaissi de membres partant pour des randovols. Ce sont Michal, Walter, Matéo qui ont accroché le Wagon mais aussi trois autres pilotes dont Nicolas Stas, Nicolas Cé et Julien Egle, tous des marcheurs véloces. C'est avec Matéo que je m'entends à faire la rando ensemble et à mon rythme. Les autres étant plus dans l'esprit machine de marche décident finalement de commencer la rando bien plus tôt que nous et de Daluis pour enchainer ensuite un départ de rando pour un deuxième envol après avoir posé une première fois. Je prends Matéo au niveau de la 6202 à hauteur du pont de la Manda vers les 7 heures. Go, on part pour le Daluis et plus précisément la Pinée d'où on démarrera la rando pour rejoindre le Mont Saint Honorat. La route est belle et ça roule bien. On mettra un peu moins de 2 heures. Arrivé à la Pinée, on s'équipe de ce dont on a besoin. Une voiture 4x4 s'arrête à notre hauteur pour nous demander si on se rend sur le Saint Honorat et nous prévient qu'il faudra se méfier sur la crête car sous ka fine couche de neige c'est verglacé et le risque de chute est bien présent, prévoir des crampons nous avertit-il. Nous le remercions infiniment pour nous avoir averti des conditions tout en lui disant vous semblez bien connaitre les montagnes, êtes-vous du coin ? Je suis le maire de Daluis me répondit-il. Ah ben enchanté monsieur le Maire, je comprends mieux votre connaissance du terrain en souriant. Il nous informa aussi qu'un groupe de marcheurs avec de gros sacs sur le dos s'étaient mis en marche bien avant nous. Nous avons pensé de suite à nos amis plus matinaux que nous et avec des objectifs bien plus sportifs que moi. J'hésite à prendre mon sac qui contient l'Ikuma 3P avec sellette arrowp l'ensemble de Niviuk et mons sac sellette réversible Kruyer 2 de Kortel avec son sak Air en guise de protection cutale contenant mon aile Ultralite 3 d'Ozone. Matéo me conseille de prendre le plus petit et léger sac. Je finis par opter pour ce choix et j'embarque avec moi les crampons plutôt que les raquettes qui ne me semblent pas utiles en regard des sommets que nous avions observés (quasi dénué de neige en versant Sud). La rando est démarré, je me rappelle le départ mais par la suite au fur et à mesure que je m'enfonce dans la montagne la fatigue se fait sentir et surtout une douleur au niveau des talons d’Achille. Ceci m'impose non seulement une allure lente mais aussi des micro-pauses. Matéo en pleine forme et entrainé aux marathons me propose de prendre mon aile pour alléger mon sac. Vu la galère dont je me trouve, je finis par accepter. Avant de partir de chez moi j'avais pris du paracétamol et 40mg de corticoïdes pour attenuer une douleur en pointe au bas du dos ce qui avait eu comme résultat de calmer cette douleur mais en voila une nouvelle dans l'effort de marche. Bref, le soulagement du poids ne fait pas son effet et j'avance péniblement. Il ne me reste deux solutions, abandonner ou gérer cette difficulté physique pour atteindre l'objectif. Je continue donc à avancer accompagné de Matéo qui se montre aidant. Dans ma tête c'est d'arriver et donc je metrs en place ce dont j'ai besoin, avancer tranquillement et avec des micro-pausesn je sais qu'ainsi je vais parvenir. Si jusqu'ici nous n'avons pas rencontré de neige, dès que nous basculons sur la crête la neige est présente. De la face sud aride nous nous retrouvons en versant Nord. Par ce passage obligé durant un passage, la neige est peu profonde est dure ce qui ne nous empêche pas d'avancer avec pénibilité. Nous quittopns un instant le tracé pour éviter de passer dans un endroit rocailleux et engagé vers du vide pour préférer à passer dans une sorte de petit vallon qui est jonché sur son côté droit de rocs plus ou moins glacé mais avec des parties sèches où nous pouvons posé nos pas pour ne pas glissé. C'est l'endroit où se trouve les cabanes du berger dont le maire nous avait parlé et où la neige était présente. Ce passage fait, nous prenons la direction de la crête pour avoir un pas plus léger avec une surface plus dure tout en nous méfiant des surfaces en dévers pour éviter toute chute. Nous choisissons donc notre passage. Sur cette crête dénommé crête de Corpatas, nous voyons tout le chemin qui nous reste à faire pour arriver sur le mont Saint Honorat. Nous imaginons nos parapotes en haut mais nous ne voyons toujours pas d'aile. Le sommet est encore loin et je prends patience en avancant pas à pas en me disant chaque pas de fait et un pas en moins qui est à faire et c'est ainsi que j'avance mais c'est tout de même plus facile sur la crête qui chemine avec un dénivelé facilement gérable. à mi chemlin de crête nous apercevons une aile se lever et se rabattre au sol, en guise de gonflage puis une deuxième aile et finalement ça décolle. Nous ne sommes pas encore arrivé mais vu que je m'étais donné l'arrivée pour midi, il me reste une bonne heure encore donc no souci, j'ai le temps. On avance tranquille, Matéo et moi profitons du décor montagneux que nous propose l'endroit. Une oremière décolle, puis une deuxième et passent au-dessus de nous. Je me dis que bientôt ce sera à nous de décoller mais il reste encore du chemin. Les ailes ne décollent pas de sous le sommet comme j'avais pour habitude à chacun de mes envols de cet endroit et où j'avais même fait un décollage en biplace avec comme passager Philippe chevalier. Ce jour là il y avait mes amis eric Blanc et Jacques Allemand, quel bon souvenir. Mais j'y avais aussi décollé en compagnie de Gilles Jacqueline du club de Gréolières avec un travers gauche. Aujourd'hui, en terme de vent, s'il y en a ce sera qu'une brisette et selon mes préviz ce serait une brisette de face en Sud. Je croise les doigts pour cela. A force d'avancer pas après pas, nous finissons par arrivée alors que toutes les ailes donc 5 avaient décollé déjà un petit moment (Michal, les deux Nicolas, Julien et Walter Allemand). Nous nious installons où ces 5 pilotes avaient décollé mais de toute évidence ils ont du aller au sommet du Mont Honorat car les pas continuent vers le plus haut. Nous ne prendrons pas ce temps là, pour essayer de rester dans la bonnepetite briseete à notre arrivé. Le temps que je me préparer la brisette a disparu et ne semblait plus vouloir se ranimer. Matéo me dit faut attendre la brise elle va revenir mais je n'y crois pas vraiment, j'étais persuadé qu'elle s'était vraiment éteinte. Je me tente à décoller sans brise du même côté que les pilotes qui avaient décollé précédement (en Est) mais elle s'est soldé en échec en n'ayant pas réussi à amener l'aile au-dessus de ma tête malgré la technique dos-voile. Je remballe mon aile en boule et cherche un meillmeur placement en versant ouest. En construction .......
- Décollage: 12h25 - Temps de vol : 00:21:38s - Voile utilisée : ULTRALITE 3 (Ozone ) - Distance parcourue : 9km - Altitude maximum : 2343m
05/12/2024 - Vol rando à Mont Chauve ( France / Provence-Alpes-Côte d'Azur)
- Décollage : - 13h22 - Temps de vol : 00:14:51s - IKUMA 3P (Niviuk ) - Distance parcourue : 5km - Altitude maximum : 810m
04.12.2024 - Mont Chauve
- 12h04 - Temps de vol : 00:14:51s - IKUMA 3P (Niviuk ) - Distance parcourue : 6km - Altitude maximum : 828m
02.12.2024 - Mont Chauve
- 15h45 - Temps de vol : 00:13:10s - IKUMA 3P (Niviuk ) - Distance parcourue : 6km - Altitude maximum : 834m
01-12-2024 - Baou De La Gaude ( France / Provence-Alpes-Côte d'Azur)
- 12h02 - Temps de vol : 00:15:59s - Voile utilisée : KODEP (Niviuk ) - Distance parcourue : 4km - Altitude maximum : 783m
29.11.2024 - Baou De La Gaude
- Décollage à 12h32 - Temps de vol : 00:10:20s - KODEP (Niviuk ) - Distance parcourue : 3km - Altitude maximum : 795m
25/11/2024 - Baou de la Gaude
- Décollage à 15h16 - Temps de vol : 00:10:54s - Voile utilisée : KODEP (Niviuk ) - Distance parcourue : 4km - Altitude maximum : 793m
23-11-2024 - Baou De La Gaude
- 11h57 - Temps de vol : 00:18:15s - Voile utilisée : IKUMA 3P (Niviuk ) - Distance parcourue : 5km - Altitude maximum : 855m
03.11.2024 - Baou de la Gaude
C'est accompagné de l'Ikuma 3P sur mon dos que je marche en direction du Baou de la Gaude. Je suis en mode solitaire et donc je me la discute avec moi-même par la pensée durant toute la marche. Une fois arrivé au décollage du Baou de la Gaude en Sud-Sud-Est l'espace décollage est occupé par un jeune couple qui avait bivouaqué, tente encore montée. J'ai comme le sentiment de déranger mais ce n'est qu'une interprétation de ma part car bien au contraire j'ai eu même droit à de l'aide d'une charmante jeune fille pour arranger mon aile après un décollage raté. J'ai aussi eu droit à de l'aide par une autre personne qui connait bien ce qu'est le parapente puisqu'ancienne parapentiste. Elle m'apportait même sa perception aérologique en me précisant que ça rentrait parfois de "cul". Mon premier décollage raté justement parce que il y avait eu une brise arrière qui m'a empêché de rendre mon aile solide durant ma course d'envol, j'ai dû remonter mon aile en boule pour la replacer avec tous caissons ouverts sur toute la longueur du bord d'attaque afin d'optimiser l'écopage de l'air pour remplir les caissons le plus rapidement que possible lorsque je vais tenter de lever l'aile avec de pauvres conditions. M'attendant à un nouvel échec je cherche à mettre tous les ingrédients qui sont à ma disposition pour réussir cette phase délicate qui est de décoller d'un endroit exigu avec pente insuffisamment incliné pour favoriser une rapide prise en charge sans vent de face et de surcroit la rampe de lancement est courte. J'attends le meilleur moment, à savoir que je ne perçoive pas l'air venir sur ma nuque ce qui m'indiquerait qu'il n'y a rien qui viendrait de derrière ce qui est déjà un point non négatif et si possible décoller avec une brisette de face ce qui me serait bien salutaire pour ne pas remonter une nouvelle fois mon aile. Je suis très concentré avec tous mes sens en exergue pour me donner le signal à envoyer le premier mouvement vers l'avant de manière assez énergique afin d'apporter l'énergie nécessaire à l'aile pour monter vers le ciel. C'est parti j'envoie pour déclencher la montée de l'aile que je sens derrière moi car bien évidemment c'est avec la technique dos voile que je fais cela. Je suis au taquet en appui ventral avec 2 à 3 petits pas vers l'avant tout en attendant à ce que l'aile monte au-dessus de ma tête avant d'enclencher une vraie course d'envol pour apporter la vitesse suffisante que j'ai à lui apporter dans cette configuration d'absence de brise de face. Pour réussir l'envol, je compte sur plusieurs paramètres ! pour l'aile je dois lui apporter le poids qui va lui servir de moteur ainsi que la vitesse de ma course pour lui apporter ce vent qui va s'engouffrer dans les caissons dans l'optique de la rendre solide au-dessus de moi et que je ressens aux commandes mais aussi au niveau des élévateurs avant tendues vers la verticale, vous allégeant de ce fait par un début de prise en charge et ce n'est que avec cette perception que je continue ma course avant d'arriver en bout de rampe où, la rupture de pente va finir par me faire voler. Un grand moment donc où plein de choses se passent dans ce que je ressens durant cette phase de décollage qui rendent d'ailleurs ces instants si intenses et magiques lorsque je quitte terre. C'est parti, je vole et reste un temps près du décollage à voler comme un oiseau et en prenant soin de faire un petit coucou à ceux qui étaient au décollage un temps avec moi et pour l'aide qui m'ont accordé. Le ciel est bleu, il n'est même pas 13h mais point de thermique. Inexorablement, je perds de l'altitude malgré mes tentatives de grappiller quelques mètre mais quand je cherche à zoner dans de petites zones qui font biper mon instrument de vol de manière positive, je perds plus d'altitude que je n’en gagne. Après avoir zoné devant le coin décollage, me trouvant assez bas je finis par abdiquer et me projette à m'écarter du relief en direction du village de la Gaude car je sais que jamais je vais pouvoir regagner de l'altitude vu les conditions très pauvres voire inexistantes en terme d'ascendances. Je me rapproche tranquillement du village où je prends plaisir à survoler ce très joli village en forme de colimaçon vu d'en haut. Quelque petits tours au-dessus du village et me voilà déjà à me rapprocher pour aller poser près de la route de la Baronne où se trouve la boulangerie patisserie "Aux pains délices". Posé entier posé content, je plie mon aile. Mon temps de liberté que je me suis accordé en mode vol libre est terminé.
02.11.2024 - Baou de la Gaude
C'est le jour de mon anniversaire et je suis sur Nice. Je me dis que pour fêter cela rien de mieux que de me faire un petit randovol jusqu'au Baou de la Gaude pour une envolée sous mon aile Ikuma 3 P équipée de l'ArrowP. Entré en contact avec Matéo, c'est avec lui que je vais partager ces bons moments. Le rdv est fixé au parking qui se trouve près du cimetière de Gattières. Manon nous fait la navette et nous amène jusqu'à Saint Jeannet pour démarrer la rando d'un petit sentier tout récemment créé par un traileur. Ce sentier monte directement au décollage. Le sentier est assez abrupte et m'impose de petites pauses pour retrouver un rythme cardiaque qui me permet de continuer à avancer (éviter que je sois dans le rouge) et en 40' nous nous retrouvons sur l'aire de décollage. Je regarde comme à chaque fois le décor que nous offre ce point de vue dégaée sur la plaine du Var, les reliefs du Nord en Est de la ville de Nice et la vue sur la mer. C'est un régal quand la clarté du soleil refléte sur l'eau. Le moment est de savoir qui veut décoller en premier. Matéo me laisse le choix de décoller en premier je me préparer donc à cela et c'est avec un face voile que je lève l'aile bien que la brise n'est pas soutenue. Il y a un léger travers droit qui ne devrait pas compliquer mon décollage. L'aile levée et après une très légère tempo pour ne pas partir comme un sauvage j'enclenche la course d'envol. Je vire d'abord à droite pour aller chercher près des barres rocheuses du Baou et ça bipe sans me montrer que les thermiques sont organisés au poitn d'enrouler. Pour autant je suis plus haut que le décollage où je vois Matéo avec son aile rouge étalée. Je passe devant le déco pour aller voir du côté gauche du décollage mais je n'y trouve rien à mon passage je m'écarte donc du relief pour tenter de trouver du thermique plus en avan tout en attendant que Matéo décolle mais je fais un point bas qui me pose à revenir vers le relief sinon c'est l'atterro. Je me bats donc pour rester en l'air. J'enroule de petites zones ascendantes qui me font grapiller de précieux mètres. Matéo quand à lui décolle et se dirige directement à sa droite pour rejoindre le Baou. C'est là qu'il prend rapidement une centaine de mètres. Voyant cela, je ne tarde pas à me replacer vers le Baou et à enrouler devant pour être au niveau du plateau. N'insitant pas je prends cap sur le Baou de saint jeannet juste pour voir le plané de l'aile et la perte d'altitude dans la transition. Il y a bien sur de la perte dans la transition et je me rends bien compte que si j'insiste jusqu'au Baou de St Jerannet il y a de fortes chances que je ne puisse atteindre l'atterro de Gattières.
Distance : 6km - Distance cumulée : 10km - Plafond : 813m - Gain : 12m - Temps de vol : 00:23:54s - Vario max : 1.6m/s
19.10.2024 - Baou de la Gaude
Dur dur de voler en ces temps d'intempéries cahotiques et successives qui m'empêche de sortir mon aile pour aller faire un décollage d'un point A pour un point B. Aujourd'hui, les conditions se montrant optimiste pour satisfaire mes humbles attentes relatifs au vol libre. Je décide de sortir mon sac orange Niviuk qui contient l'Ikuma 3, batons de marche et autres accessoires afin de me rendre au déco sauvage du baou de la Gaude. Il est environ 9h quand je prends la route. Quand j'arrive au pont de la Manda, j'hésite encore entre déposer la voiture au plus bas (route de la baronne) ou la garer au plus haut du village de gattières afin de m'économiser physiquement car ce n'est pas la grande forme et dans ce cas la randonnée pédestre se ferai en deux étapes et entre il y aurait le vol. Finalement c'est la rando à l'économie que je choisi pour démarrer la rando. La voiture laissée au pied de la piste de terre qui se trouve bien au-dessus du cimetière. C'est d'un pas tranquille que je marche avec mon sac sur le dos et batons de marche dans chacune de mes mains pour là aussi m'économiser des efforts à faire. Je rencontre un couple qui est à la recherche de champignons ... ayant tout juste daigner à me répondre et ce sans un seul regard, là je me dis waouh les gens... Au fil du temps et de la marche je finis par atteindre le décollage. Je m'attendais à peu de brise mais c'est peu dire. Un filet d'air de face ne m'emballe pas à me presser pour décoller. Au bout d'yun certain temps arrive une jeune fille avec laquelle j'engage la conversation et au final on découvre que l'on est collègue de la part la profession. En effet, infirmière aussi ce qui facilite les échanges sur des thèmes que l'on connait bien. Elle se pose est attend que je décolle. Les 4 à 5 fois que j'essaye de le faire avec un face voile se sont avérés infructueux pourtant j'arrive à lever mon aile mais dès qu'elle se trouve à la verticale celle-ci n'est pas solide, toute molle ce qui veut dire que mon aile n'écope pas d'air quand elle est au dessus de ma tête, je ne peux comenser cela qu'avec une course d'envol rapide avec de bons appuis ventraux mais le problème c'est que le décollage est très exiguë en terme de rampe de la,cement. A chacune de ses levée d'aile en face voile, je la laisse retomber au sol au moment de la tempo où je dcide si oui ou non je m'élance. J'ai au moins levé l'aiele 5 fois et jeme souviens que pour les ddeux dernières je m'étais dit que ce serait la dernière. Cette fois-ci c'est sûr ce sera la dernière mais avec la techique de décollage en dos voilen et si je ne sens pas l'aile correctement au-dessus de ma tête alors oui ce sera la dernière avant de remplier mon aile dans le sac pour m'en retourner, à pieds, récupérer ma voiture. Pour la dernière, je mets toutes les chances de mon côté. J'installe bien mon aile au plus haut du déco avec une belle corrolle afin qu'elle puisse écoper un max d'air par son bord d'attaque.
06.09.2024 - Mont Court
Je ressens toujours une petite douleur à la marche au niveau de la balle de pieds mais je ne m'écoute pas et suis décidé à faire un petit randocol avec mon aile Ikuma 3P et l'ArrowP équipé d'un secours. La partie finale m'a été quelque peu difficile mais finalement je m'en suis assez bien sorti. Une fois arrivé au déco sauvage du Mont Court, je sens une très légere brisette qui vient par moment de l'Est ce qui ne devrait pas être trop gênant pour ma course d'envol.
- Décollage: 12h05 - Temps de vol : 00:26:09s - Voile utilisée : IKUMA 3P (Niviuk ) - Distance parcourue : 5km - Altitude maximum : 1804m
13.08.2024 - Mont Bertrand
C'est avec Lucien, Olivier que je me motive à aller rejoindre le sommet du Mont Bertrand pour y décoller avec mon aile Ultralite 3. Nous montons jusqu'à la Baisse d'Ugail en voiture puis démarrons la rando pédestre avec notre matériel de vol sur le dos. Je n'ai pas oublié de prendre les bâtons de marche car je sais que je vais en avoir besoin même si la rando est bien raccorci en démarrant la rando de ce point de départ. J'arrive d'ailleurs en dernière position au sommet où se trouvait déjà en place et prête à décoller Morgan et Gabrielle pour un vol biplace. J'ai eu le temps de me mettre en place pour les prendre en photo et hope les voila déjà dans la masse d'air avec un sublime décollage face au Sud. Les conditions aérologiques se modifdient progressivement avec le temps qui passe et l'activité solaire par rapport au moment où le biplace a décollé. Conditiuons aérologiques légèrement ventées en Sud sans que cela soit linéaire c'est ce qui me fait penser que l'action du soleil y est pour quelque chose (activté de brise de pente et vallon). Je m'empresse un peu à me préparer sur le sommet alors que Lucien se montre plus patient à attendre afin que la brise s'installe à Cagnourine pour l'atterrissage. Personnellement je n'y vois pas trop l'intéret d'attendre au risque d'être soumis à des thermiiques plus puissants qui viendrait foutre le bordel au décollage en déclenchant par derrière. Je suis donc le premier à déballer mon aile et à la lever. Premier levé parfait mais j'ai un doute dans les suspentes alors je n'y vais pas, je rabvats l'aile au sol. Le déco après cela, se fait chahuter par des petits coups de vent irrégulier qui tend mon aile au sol et lui donne suffisamment de force pour me tirer vers l'arrière. Plusieurs azctions de se type me fait changer d'endroit pour décoller. Ce point culminant qui écope la force du vent ne me plait pas et je m'en descends dans la pente une vingtaine de mètres plus bas avec le temps de vérifier le cone de suspentage. Rassuré qu'il n'y ait pas de clé ou autres soucis, je finis par levée l'aile pour la garder un temps au-dessus de moi avant de déclencher la course d'envol. C'est parti, je vole. (en cours de rédaction)Posé dur à l'atterrissage, j'ai senti une douleur sous la balle de pied. Marche délicate
- Décollage: 09h23 - Temps de vol : 00:17:41s - Voile utilisée : ULTRALITE 3 - Distance parcourue : 7km - Altitude max: 2478m
06.04.2024 - Férion Ouest
Nous sommes 4 à nous rendre sur le déco du Férion Ouest (Alex, Walter, Jean-Baptiste et moi). Nous démarrons la rando du parking des chevaux pour raccourcir un peu la rando. Les conditions sont très bonnes pour décoller et même pour voler. Si Baptiste ouvre le bal pour les décollages moi je les ferme. Quand je me retrouve en l'air je ne vois personne à l'horizon et je me demande bien où ils sont allés volés. Bon ben, je vais faire mon vol tranquillou comme d'hab et si les conditions me permettent de prendre du gaz, je vais exploiter ce que je vais trouver. ceci m'amène à trouver des bullettes et tout en faisant l'essuie-glace le long du relief, je finis par atteindre la crête du Férion, à survoler la chappelle Saint Michel mais il m'a manqué une trentaine de mètres pour tenter de survoler le sommet du Ferion. Ceci dit, j'ai eu grand plaisir à voleter dans le coin et au bout d'un moment, las de rester dans le coin, je m'écarte du relief pour m'avancer vers le grand stade. Je ne vois toujours personnes en l'air "Mais où ont-ils pu bien aller voler ?". En fait, une fois à l'atterro, j'apprends qu'ils étaient allés voler plus en Nord. Ce jour là, Walter fut accidenté avec un atterrissage copmpliqué à gérer après s'être enfermé dans un endroit avec obstacles pour atterrir. Ceci me rappelle qu'il faut toujours prévoir avec anticipation une issue de sortie pour éviter ce type de situation.
- Décollage à 13h17 - Temps de vol : 00:14:17s - Voile: IKUMA 3P - Distance parcourue : 5km - Alt. max: 1313m
05.04.2024 - Férion
Randovol une nouvelle fois au Férion et avec Alex Banse mais cette fois-ci la rando je l'attaque du stade de foot en solitaire. Alex qui ne peut venir que plus tard me rattrappera ou bien je l'attendrai au décollage. Mon objectif étant de décoller vers les midi. Je me donne donc à peu près deux heures pour atteindre le décollage en démarrant la rtando à 9h45. Ce qui me donne un peu de temps pour me préparer au décollage. Alex lui ne pouvait pas se rendre au rendez-vous de 9h45 ce pourquoi il me rejoindra. Si j'ai mis au total 1h50 pour atteindre le déco et alors que je me prépare tranquillement au décollage en étalant mon aile et tout le reste, j'entends la voix d'Alex qui se signale. Il a mis selon ses dires 45 minutes c'est à dire la moitié de mon temps ! waouh .. c'est une fusée cet Alex me dis-je. Quand je suis arrivé au décollage, la brisette présente était de face et elle devrait le rester. Par contyre, c'est le vent météo en Ouest qui devrait se manifester plus soutenu au fil du temps qui passe. C'est la raison pour laquelle je ne veux pas décoller trop tardivement. Alex, encore un peu fébrile au décollage me fait savoir qu'il souhaiterait décoller en premier. C'est donc lui qui décolle en premier avec un face voile après avoir un peu blagué au déco le temps de notre préparation, moi sur le déco et lui sur la piste qui surplombe l'aire de décollage.
- Décollage: 11h37 - Temps de vol : 00:13:10s - Voile utilisée : IKUMA 3P - Distance parcourue : 4km - Alt. max: 1278m
03.04.2024 - Férion Ouest
Aujourd'hui, c'est un randovol que je partage avec Alex Banse ern démarrant la rando du parking des chevaux. En effet, pour des raisons de temps, je préviens Alex que je démarre la rando du stade de foot avec l'objectif de décoller vers les midi. Je me donne donc à peu près deux heures pour atteindre le décollage en démarrant la rtando à 9h45. Ce qui me donne un peu de temps pour me préparer au décollage. Alex lui ne pouvait pas se rendre au rendez-vous de 9h45 ce pourquoi il me rejoindra. Si j'ai mis au total 1h50 pour atteindre le déco et alors que je me prépare tranquillement au décollage en étalant mon aile et tout le reste, j'entends la voix d'Alex qui se signale. Il a mis selon ses dires 45 minutes c'est à dire la moitié de mon temps ! waouh .. c'est une fusée cet Alex me dis-je. Quand je suis arrivé au décollage, la brisette présente était de face et elle devrait le rester. Par contyre, c'est le vent météo en Ouest qui devrait se manifester plus soutenu au fil du temps qui passe. C'est la raison pour laquelle je ne veux pas décoller trop tardivement. Alex, encore un peu fébrile au décollage me fait savoir qu'il souhaiterait décoller en premier. C'est donc lui qui décolle en premier avec un face voile après avoir un peu blaguer au déco le temps de notre préparation, moi sur le déco et lui sur la piste qui surplombe l'aire de décollage.
- Décollage à 12h18 - Temps de vol: 20:09s - Voile: IKUMA 3P (Niviuk ) - Distance parcourue : 4km - Alt max: 1418m
13.03.2024 - Randovol du Mont Court
Il est 9h45 quand je monte sur mon Quad pour rejoindre Caggnourine avec mon aile Ikuma 3P, mais aussi bâtons de marche et Raquettes à Neige. Au décollage de Cagnourine (1100m d'alt.) où je vais démarrer la rando, je constate qu'une brisette avec un léger travers droit (Est) alimente le décollage. Pour moi ça devrait être tout bon d'ici 2 heures, avec l'ensoleillement ça devrait se redresser. Equipé de mon sac Niviuk Expe 75+5 contenant l'Ikuma 3P et l'ArrowP, je démarre la rando avec avec seulement les batons de marche. Les raquettes ne sont pas encore utile. J'imagine qu'elles me seront bien utiles d'ici quelques centaines de mètres plus loin. J'ote la doudoune que je mets dans mon sac de portage car je sais que je vais vite chauffer à la marche. Dès le départ j'attaque de la montée dpouce puis elle s'accentue et la neige est de plus en plus abondante. Je fais sauter ma polaire que je mets autour de ma taille. Je continue ainsi quelques cetaines de mètres jusqu'à me retrouver en sous bois. C'est à partir de laà que je me dois de mettre les raquettes car je m'enfonce de trop et chaque pas me demande trop d'effort physique. Dès le début de la rando, j'ai pris un rythme très tranquille, le pas du montagnard comme j'ai pour habitude de dire en pensant à l'adage "qui ménage sa monture va loin" et ce que je crains le plus c'est qu'il me vienne le mal au dos. D'autant que pour cette sortie, je n'ai pas pris mon sac le plus léger en laissant le Kortel et l'ultralite à la maison. Equipé de mes raquettes, j'avance mieux et je me dis que j'ai bien fait de me les amener avec moi car sinon c'était un retour sur mes pas.
02.03.2024 - Baou de la Gaude
Aujourd'hui, tout se décide en ouvrant les volets et mon ordinateur pour que je me renseigne de ce que je peux voir et des prévisions météorologiques afin de décider si oui ou non il y a quelque chose à faire en terme de balade aérienne sous mon aile de parapente. Ciel laiteux avec instabilité de la masse d'air pouvant développer au fil des heures et une dégradation des conditions pouvant aller à la pluie. Pour ne pas me déplacer pas trop loin avec le risque de ne point voler, je mate les conditions possibles sur le baou de la gaude Le vent de Sud entre 10 et 20 km/h max et pluie prévue vers les 14h. J'opte à ce randovol court mais iol faut que je me dépêche pour arriver au déco suffisamment tôt et je me dis que décoller vers les 12h voire même avant pour être un plan jouable. Je préviens Laurence et Matteo qui habite à Gattieres que je vais faire ce rando-vol et que si ça les branche ... J'ai un retour me demandant à quelle et heure et où je démarre la rando. On tombe d'accord pour10h-10h15 au parking proche du cimetière de Gattières. J'arrive à 9h45, je vais pour les appeler que voilà une voiture qui se signale en arrivant. Hop, je prends mon matos et Laurence nous rapproche du sentier. Elle ne volera pas car trop de choses à faire mais me confie son fils Matteo 17 ans, qui est autonome. Matteo a un sac de portage de +/- 14kg quant au mien je l'évalue à 8kg tous deux avons les bâtons de marche. Vu le ciel et mes craintes d'arriver trop tard pour un envol, je démarre la marche avec un rythme soutenu. Matteo suit sans problème voire mieux et parle sans être essoufflé ce qui n'est pas mon cas. Même si je fais échange dans la discussion je sens bien que je dois bien me ventiler pour ne pas me retrouver essoufflé. Je gère comme je le peux jusqu'au moment où je dois me découvrir pour ne pas trop me déshydrater d'autant que je n'ai pas pris d'eau. A mi-chemin, je commence à ressentir des douleurs au-bas du dos (lombalgie) consécutif aux efforts fournis dans les passages les plus durs. Je dois faire des micropauses de temps en temps. Matteo se propose de prendre même mon sac ! Quelle grande forme à ce jeune je me dis. Mais je ne donne pas mon sac comme ça ... jusqu'au bout toujours mais, je me garde l'option micro-pauses de quelques secondes pour souffler un peu. Mon rythme a baissé. Alors que nous avions doublé des randonneurs, je n'en suis plus sur ce rythme-là mais on avance. Le ciel se fait envahir progressivement de nuages et c'est de cela que je crains: arriver trop tard au décollage et ne plus avoir les conditions pour prendre notre envol. Dans la dernière vraie montée, bien raide, on se fait doublé par nos suivants directs que nous avions doublés plus bas. Plus haut j'opte pour prendre un raccourci qui nous ramène au-devant de ces derniers. La pente étant moins raide j'accélère et passe même au pas de cours par moment. Après avoir rejoint le sentier, je montre à Matteo l'emplacement du déco Ouest tout en continuant la marche accélérée pour ne pas perdre de temps. Nous passons à côté du gros chêne sans s'y arrêter, en continuant le sentier sur la gauche tout en regardant l'évolution du ciel qui s'est bien chargé depuis notre départ. Enfin nous arrivons au décollage. Mattéo d'emblée me fait remarquer que le déco est alimenté dans le bon sens ce qui est déjà une bonne chose mais il ne faut pas trainer selon moi. Je déballe sur le sol aussitôt le materiel t j'invite Matteo de faire de même. Je lui demande s'il veut décoller en premier ou bien s'il préfère que je fasse le fusible ? Je fais le fusible après m'être assuré que le décollage pour lui n'est pas un problème. J'arrime donc la radio de Laurence qu'elle m'a laissé pour rester en communication avec Mattéo pour échanger des infos en vol. Avant de décoller je prends soin de vérifier si il est capable de renoncer à l'envol au cas où il aurait un doute pour décoller pour X raisons. Après m'être rassuré de cela, mon idée est de décoller pour prendre des infos de la masse d'air locale afin de lui apporter si c'est calme ou pas. Décollage fais en face voile avec une grosse temporisation pour que je sente bien l'aile et ses mouvements vis à vis de la masse d'air qui vient alimenter le déco. Ce n'est qu'après cela que je me retourne face à la pente pour enclencher l'envol par quelques pas. Assez rapidement pris en charge, je m'éloigne du relief afin de sortir de l'échancrure que forme la topographie du relief au-devant du déco et vers et sur les barres rocheuses qui constituent le Baou de la Gaude pour revernir ensuite au-devant du déco afin de voir où en est Matteo. Je le vois devoir revenir vers l'aile qui est au sol pour l'arranger puis lever l'aile et ensuite décoller proprement. Je lui indique à la radio de s'éloigner du relief et de s'avancer vers le clair avec l'idée de ne pas trainer dans le ciel. Ça monte tout seul sans rien faire, à priori les nuages nous tirent vers eux gentiment mais ... Je demande à Matteo d'utiliser l'accélo pour qu'il s'éloigne des nuages sombres de derrière nous et de manœuvrer pour perdre de l'altitude. Perso je fais les oreilles et même avec les oreilles (petites), le bip sonnait positivement mais, en m'éloignant ça s'est estompé. La descente est entamée. Les petites oreilles je ne les lâche pas et je jette un oeil si Matteo a compris ce qu'il fallait faire, il est lui aussi aux oreilles. Au-devant de nous il y a un gros cum bien bourgeonnant et aux couleurs sombres. Je suis à espérer que ce dernier ne vienne pas enfler de plus. Il assombrit très nettement la vallée du Var au niveau où je compte poser (près de la boulangerie). J'en surveille son évolution qui semble avoir cessé de se développer. Ouf ! sinon fallait changer de plan de vol qui est déco / atterro de manière directe. J'avais prévenu Matteo quand dans le cas où ça tirait fort vers le haut il fallait prendre cap vers le clair en enfonçant le barro. C'est un élément qu'il ne connaissait pas. La transition finalement se passe bien, l'aérologie n'est pas agitée, les nuages n'agitent pas la masse d'air comme c'est le cas quand ce sont des nuages qui amènent l'orage mais le ciel est bien chargée avec quelques trouées de bleu avoisinantes qui rassurent. J'en suis à chercher dans quel sens le flux d'air vient dans la vallée en aplomb du terrain d'atterrissage. Le Sud-Est est toujours actif avec un +/- 15 km/h. Mon approche au terrain je vais le faire en Ouest pour m'aligner ensuite en Est puis Sud Est à l'approche du sol. Matteo me suit et sa configuration est proche de la mienne. De toute évidence, à voir comment il évolue en l'air, il n'improvise pas, il fait bien et semble s'inspirer de ce que je lui montre en évoluant devant lui avec une certaine avance ce qui pourrait lui apporter les indications. C'est d'ailleurs ce que je recherche en volant de manière à ce qu'il puisse comprendre ce que je fais avec l'idée d'aller poser. Je lui passe quelques informations à la radio mais il s'avéra par la suite que la plupart du temps et avec les gants, je ne me suis pas aperçu que je n'appuyais pas sur le bouton micro. Bref, le posé pour nous deux est parfait. Contents, on plie notre aile. Laurence présente à l'atterro a pu voir notre arrivée ce qui est toujours interessant pour elle qui est volante et qui compte bien faire aussi ce randovol prochainement. Au prochain randovol Baou de la gaude !
24.02.2024 - Baou de la Gaude
C'est encore le Baou de la Gaude que je propose de faire en randovol. C'est les prévisions météorologiques qui guident mes choix de terrain pour aller marcher et m'envoler. La veille c'était encore l'incertitude avec ciel couvert, pluie dans la journée mais sa vent par contre le plafond des thermiques assez haut !! hum .. tierns un ciel gris qui fait monter ce n'est donc pas le soleil mais plutôt les nuages. J'avertis ceux qui ont répondu être intéressés pour cette sortie terro-aérienne que tout se décidera le matin même à l'ouverture des voltes. Quand je me lève s'est la première des choses que je fais et le ciel est plus ou moins clair sur le littoral mais plus enfoncé dans les terres le ciel est sombre. Quand j'envoie un message à Laurence et Matteo que c'est assez délicat et incertain pour l'envol, il m'est répondu qu'il pleut à Gattières. Nous remettons cette sortie à une prochaine fois avec des conditions météorologiques correctes pour des pilotes qui ne connaissant pas le site et n'ayant que peu vols bien qu'autonomes selon leur dires. Il ne reste plus qu'Alex que je contacte pour savoir s’il m'accompagne. Il a pris déjà la route pour se rendre au rendez-vous mais ne me cache pas qu'il est dégouté de voir que les conditions ne sont pas top (il a faim de cross). Je n'alimente pas sa faim bien au contraire, ce sera une marche pour aller au moins au déco et ensuite 50% de chance pour l'envol et 50% pour la redescente à pieds mais au moins on aura bougé. 9h45, il est déjà à l'atterro près de la boulangerie Au pain Délices en bordure de la route de la baronne. J'arrive à l'heure pour 10h00. On se boit un café et on décide de démarrer la rando du plus haut en laissant le véhicule au pied du sentier. Vu le ciel, je me pose la question si j'emporte la radio qui alourdira mon sac déjà un peu lourd par rapport au materiel light que j'aurai pu emporter avec moi mais je voulais une aile qui plane bien et c'est l'Ikuma 3P et la sellette Arrow P qui ont eu mon choix au détriment de l'Ultralite 3 et la sellette Kruyer de Kortel. Je décide de prendre la radio au cas où les conditions aérologiques s'améliorent en l'espace d'1 à 2 heures car le ciel, bien chargé en nuages, se montre bien menaçant en arrière ouest sur les terres. Les bâtons de marche ne seront pas de la partie vu que je les ai oublié, heureusement que la rando sera assez courte, environ une bonne heure de marche, ça devrait le faire sans. C'est d'un pas tranquille mais régulier que nous avalons le sentier. Alex est plus chargé que moi. Au gré de notre avancé, nous constatons un ciel qui s'éclaircit avec même une percée de rayons de soleil qui enchante Alex et moi-même. Mais cet enchantement ne dura pas. En effet à l'approche du but je vois que les nuages bien noir se rapprochent de plus en plus du relief où nous nous trouvons. Alors qu'Alex tapait la discut avec un marcheur à hauteur du Gros chêne, j'interpelle Alex qu'il faut se manier à rejoindre le décollage pour se préparer à décoller car selon moi, ça risque d'être assez vite compromis l'instant décollage. Je préviens Alex qu'il faut se manier le trou, le ciel sombre et menaçant se rapproche de plus en plus. Je déballe vite fait mon matériel de vol et m'insère rapidement dans ma sellette pour être prêt à décoller. En parallèle, Alex se prépare mais avec une certaine lenteur et se propose même de me donner un coup de main pour replacer mon aile qui avait son bord d'attaque fermé vers le sol après avoir fait un premier levée d'aile. Il voulait même maintenir le bord d'attaque relevé pour me faciliter la prise d'air. Le voyant pas inquiet du tout je l'invite à prendre le temps au plus vite de terminer sa prépa car il est temps de décoller sans attendre. Je lève l'aile dans une bonne bouffe ezt m'applique à charger l'aile pour la sentir solide au-dessus de ma tête, je dois la contrôler et corriger sa trajectoire de roulis vers le Nord avant de me retourner pleinement face à la pente pour démarrer la course d'envol. Je m'applique aux appuis et c'est parti pour les quelques pas à faire avant d'être pris en charge par l'aile et voler. Je pars sur ma droite, vers la partie rocheuse du Baou de la gaude après m'être écarté du relief. Le son du vario me signale que l'aile monte et je suis assez rapidement plus haut que le relief mais en avant de celui-ci. Je tente d'aller voir ce qui se passe plus en Ouest vers le village de saint Jeannet mais ça bipe en dégeulante alors que les nuages se rapprochent de plus en plus de notre périmètre. Je n'insiste pas à aller chercher une zone ascendante vers le baou de saint Jeannet et reviens vers le décollage où se trouve encore Alex à moins qu'il ai décollé entre temps. J'aperçois de nouveau le décollage avec Alex encore dessus prêt à décoller cette fois-ci. Vas-y Alex décolle ! et je patiente dans le coin pour voir Alex décoller. Devant le déco côté Gattières je trouve une zone ascendante bien généreuse, trop même et le responsable c'est la masse nuageuse bien sombre qui se répproche de nous. J'enroule avec une montée tonique et trop facile ce qui le dit qu'il ne faut pas trop se laisser aller dans cette colonne. D'ailleurs je reçois une goutte d'eau sur le visage à cet instant je décide de m'éloigner vers le plus clair du ciel en Sud-Est pour sortir de la montée tout en surveillant Alex qui tarde à décoller. Finalement je le vois avec l'aile levée enclencher la course d'envol. Il me dira une fois posé qu'il avait eu un peu de mal à avancer et qu'il était monté comme une balle. Alors qu'il m'avait dit de brancher ma radio et qu'il ne comprenait pas que je l'avais laissé dans le sac, c'est plutôt à l'accélo qu'il faut penser dans cette situation là (je l'ai senti craintif sur ce coup-là). La radio rassurerait-elle ? Je crois que oui. Dans l'idée de décoller pour aller poser directos je ne vois pas en quoi la radio pourrait servie à moins d'avoir l'idée de trainer en l'air mais là c'est du tout sérieux. Bref, une fois Alex en l'air, je lui montre le chemin à prendre, s'écarter vers l'Est de l'autre côté du Var en rive gauche afin de sortir de cette zone ascendante. En m'écartant ainsi, le bip positif s'est progressivement atténué pour laisser place au bip négatif. Je ne perds pas grand-chose dans la transition et ce n'est qu'une fois sur les reliefs Est de la vallée du Var où je suis allé visiter d'en Haut le tracé des deux lignes haute tension en vue d'apprécier leur altitude et la faisabilité d'un décollage du Mont Chauve pour venir atterrir dans le lit du Var que mon vario pleure sa misère au gré de la vitesse chute. Alex m'a suivi, il est maintenant plus haut que moi, je me dis que son aile BGD Echo 2 plane bien. Ayant encore du gaz, je m'en repars vers le village de Gattières pour y faire ma perte d'altitude d'approche au terrain. Les fumées descendent vers la mer, il y a une brise terre certaine ce qui fait que je me place en aval du terrain pour ne pas poser brise de cul et c'est ainsi que j'ai posé mes pieds sur ce terrain habituel, devenu bien herbeux en cette époque de l'année. L'atterrissage d'Alex fut de même et c'est avec une certaine satisfaction que nous allons consommer de quoi boire et manger à la boulangerie au Pain Délices. Nous étions à l'abri pendant qu'une grosse averse arrosait l'environnement. A une petite heure près, nous aurions pris la flotte. Ce vol fut de 23 minutes pour un plaf laché volontairement à 1056m d'alt pour échapper au noir.
Distance : 4km - Plafond : 801m - Gain : 1m - Temps de vol : 00:12:37s
15.02.2024 - Mont Court
Décollage à 13h19 au sommet du Mont Court. Pour y aller, c'est à pieds comme seul moyen pour y décoller avec son matériel de vol (Ikuma 3P et sellette cocon ArrowP). Le vol a duré 11'28" en décollant de 1715m d'alt. L'atterrissage s'est effectué sur le déco/attero de Cagnourine où j'ai laissé mon véhicule pour démarrer la rando. Ciel gris clair avec absence de thermique. Ce fut un plouf mais un régal de plaisirs. La rando a quelque peu était difficile et m'a imposé quelques régulieres pauses pour calmer mes battements cardiaques. Vie les bâtons de marche. Conditions d'envol avec absence de brise de face. Généralement vent niul avec quelques coup de brisette arrière venant du Nord Nord-Est.
07.02.2024 - Baou De La Gaude
Il fait beau et l'aérologie devrait être calme ce qui me motive à me rendre sur le Baou de la Gaude pour y tenter un envol si l'aérologie du moment me le pmermet. C'est du village de Gattières que je démarre la rando après y être monté au plus haut du village juste au pied du sentier où se trouve les dernières maisons. C'est assez rapidement que j'atteins le déco. La brise n'est pas installée et par moment ça rentre très légèrement de derrière. C'est un flux de Sud Ouest qui était annoncé mais faible.
02.02.2024 - Baou De La Gaude
Temps de vol : 00:15:59s - Voile utilisée : IKUMA 3P - Distance parcourue : 3km - Alt. max: 797m
25.01.2024 - Baou de la Gaude
Un petit randovol me dis-je pour sécher mon rhume qui traine pourquoi pas ? c'est donc des tennis des Combes que je démarre ma rando à 9h45 environ après y avoir laissé mon véhicule. Pour cette rando à kilomètres, j'ai opté de prendre mon ultralite 3 d'Ozone avec le sac sellette Kortel qui va bien avec son air bag et qui porte mon U3 et la sellette light Kruyer. Je longe donc la D2602 plutôt que de rejoindre le lit du fleuve où j'aurai certainement été plus tranquille en terme de sécurité mais c'est ainsi, je fais avec. Arrivé au pont de la Manda, je me dis que j'ai fait quasi la moitié de la portion plate qui m'amène au début du sentier qui va monter et qui démarre en bordure de la routre de la Baronne. Je marche d'un pas rapide sur le plat mais je sais d'avance qu'il n'en sera pas de même quand ça va grimper. Je suis sensé retrouver Philippe Vitteau qui était également partant pour faire ce randovol et il y sera avec un parapote à lui, Mitchal du club de Gréolières Au Gré de l'air. Je le sais plus rapide que que moi aussi je lui avais dit qu'on se rencontrera sur le sentier et que bien évidemment chacun ira à son rythme et qui'on se retrouvera au déco. A la base j'avais décidé de partir vers les 10h30 au pied de l'itinéraire à savoir au niveau de la route de la baronne mais j'avais changé mon plan un peu au dernier moment. Philippe lui devait démarrer la rando à 11h00. Arrivé à Gattière, je continu le chemin jusqu'au cimetière. Là il y a deux options, prendre à droite pour suivre le chemin balisé ou bien prendre l'impasse des Cyprès qui longe le cimetière et me fait passer juste devant la maison de la famille des Outters. la montée est assez pentue mais me fait gagner du temps (c'est un raccourci). Au fil du temps de marche je finis par rencontrer Philippe qui avait pris l'option suivre le parcours balisé. Je n'aurai marché que 100 à 200 mètres avec eux. E,n effeit, je n'arrivais pas à suivre leur rythme bien au-deça de mes capacités physiques du jour où ma marche à pieds est accompagné de quinte de toux avec une difficulté à m'oxygener correctement. Bref, j'ai vite annoncé que je continuerai mon chemin à mon rythme. C'est ainsi que je les ai gardé en vue que très peu de temps. A cet instant, je ne savais pas que je ne les reverrai jamais. Ma rando a été rythmé de très courte pauses de quelques dizaines de secondes à chaque fois, pour que mon rythme cardiaque redescende afin de ne pas me mettre dans le rouge et ne point jamais arrivé à bon déco. Sachant que je mettais un temps fou pour avancer, je quitte le sentier pour traverser la garrigue avec l'objectif de raccourcir l'itinéraire. Je passe à côté du déco ouest du Baou de la gaude et là, je ne sens point de brise qui l'alimente. Je continue donc le sentier que j'avais repris pour me diriger tout d'abord vers le mythique Gros Chêne, puis de prendre à gauche pour rejoindre le décollage, dans un état de fatigue plus ou moins avancé. Le déco est vide de personne, je n'ai pas été attendu. Je pose mes affaires et je me change car c'est ici lors de mon précédent randovol, que j'ai pris froid en ayant décollé sans gant et avec mon tricot de peau trempé. Ce n'est pas à refaire ! je me change pour me mettre au sec, je déballe mon matériel, je place l'aile bien en corolle car la brise est faible voire nulle le plus souvent. Casque mis avec Caméra allumée et Syride accroché à l'élévateur gauche, je m'insère dans la Kruyer qui m'impose une certaine gymnastique pour l'enfiler correctement et me voila face à l'aile avec les élévateurs dans les maisn pour faire un face voile alors qu'il n'y a pas de brise. Hum.... là je me dis tu ne choisis pas la meilleure technnque pour décoller et voila que l'idée de me mettre en dos voile ma traverse l'esprit mais pour autant, avec un déco aussi exigue, voir mon aile monter avec le déploiement du cone de suspentage me rassure pour ne pas partir avec une clé que je ne verrai pas forcément si je fais un dos voile. Je décide donc d'attendre un éventuel déclenchement de thermique qui viendrait lécher la pente qui se trouve devant moi. Ces instants sont présents mais très espacés. Ma première tentative n'a pas retenu ma décision de décollé car l'aile une fois montée était restée molle et dans sa forme et aux commandes. Je la repose au sol, je la regonfle un peu pour la positionner mieux qu'elle ne l'était et j'attends. J'attends de sentir une coulée d'air venant de derrière moi en étant face à l'aile. J'attends aussi du regard si les feuilles des petits arbustes se mettraient à bouger afin d'anticiper pour ne point perdre de temps. Ce temps là vient, je lève l'aile, les commandes se durcissent, pour moi c'est bon, l'aile au-dessus de moi, je me retourne face à la pente et j'enclenche la course d'envol. Durant la course je sens bien mon aile qui est solide mais qui ne me prend pas encore en charge alors j'accélère avec un bon appuis ventral et hop, je quitte le sol, je vole. Il ne me reste plus qu'à écouter la masse d'air et les réactions de mo aile pour me rendre compte que ce ne sont pas les thermiques qui vont me remuer l'aile et ni moi. Pas question de reter dans le coin après avoit été au bout des rochers du baou de la Gaude où je n'y ai rien trouvé de proban. Alors je m'éloigne du relief et espère un ti chouya d'air chaud mais néni, ce sera un plouf. Je commence à me diriger vers le milieu de vallée avec un Cap qui me dirige En Nord du côté de Gattières. Je cherche des ailes étalées pour savoir si mes compères avaient posé dans le coin mais je ne vois rien. Mon idée maintenant est de rejoindre la rive gauche du Var pour me rapprocher de mon véhicule laissée au Tennis des Combes. J'adore survoler le fleuve Var, la D6202 et les tennis des Combes. Me rapprochant de la route quelques coups de klaxonne se font entendre. Regarder les flots de voitures se déplacer et tourner autour des rond-points agrémente mon vol. la perte d'altitude se faisant, je me dois de préparer mon atterrissages et c'est avec des S que je me rapproche du sol et de l'endroit où je compte poser mon aile. Assez bas, quand je longe la route et la voie ferrée, j'entends un camoin qui klaxonne avec insistance, de toute évidence il me témoigne ses salutations alors je lui fait signe de la main comme pour les lui rendre. Une satisfaction de plus que je partage avec un inconnu qui lui fait avaler des kilomètres à son camion. La bise de face est là, je l'avais auparavant testé en l'air avec mon syride pour savoir d'où venait le vent et il vient du Sud ! C'est parfait, je vais pouvoir poser tranquillement et en douceur si tout se confirme à l'approche du sol. C'est sur les bouts des pieds que j'atterri et c'est sur la tranche gauche de mon aile que je la pose au sol. Satisfait de ce randovol même si j'en ai chié, c'est avec une grande satisfaction que je plie mon aile dans le tube qu'Alex Dordor m'avait offert lors de sa cessation d'activité vol libre. Le tout plié et ranger dans le sac sellette, je m'emploi à passer sous la route pour aller récupérer mon véhicule. Mon activité vol libre est terminée. A la prochaine me dis-je !
11.01.2024 - Baou de la Gaude
Mon troisième vol de l'année se prépare. C'est avec Geraldine et Philippe que je m'apprête à aller marche pour décoller d'un point haut comme j'aime. Pour l'évènement vol libre, je prends ma nouvelle aile Ikuma 3P en taille 24, ma sellette Arrowp taille S et mon sac de portage Niviuk Expe 75+15. Je tasse le tout dans ce dernier et hop, je vais prendre au passage Philippe à St I pour se rendre au pioint de rendez-vous à la Boulangerie qui se trouve juste à côté du Terrain d'atterrissage. Nous laissons les voitures en bordure de route et démarrons la marche tranquiillement. Je suis le maillon faible du groupe. Tous deux sont des sportifs Geraldine coach de sport ayant fait du triatlhon et même chose pour Philippe son mari qui a fait Triathlon et Iron Man (ils étaient détenteur du magasin de vélo Neway à Saint Isidore. Si Geraldine et moi étions équipés de batons, Philippe lui ne s'est pas embarassé de cela et déambule avec un pas léger et rapide. Je sens que je vais avoir du mal à les suivre ce joiur d'autant que mon sac est plus lourd que d'habitude dans mon ressenti. Grosso modo, il fait légèrement plus de 8 kg ce qui, pour mon dos, commence à faire surtout quand je vais me trouver sur les parties les plus raides de la rando mais je ne suis pas vebu marcher pour me plaindre je pourrais-dire. On attaque le sentier ce qui nous fait quitter la route de la baronne enfin. On se dirige ainsi progressivement vers le village de Gattières que l'on atteint en moins de deux dizaines de minutes. On continue notre progression en prenant l'allée des Cyprès qui longe le cimetière plutôt que le sentier balisé qui rallonge le parcours. En effet, on a choisi le passage le plus pentu. Quand on arrive au plus haut du village où se trouve les dernières maisons, on foule enfin le sentier de terre qui commence par des marches constituées de pierres taillées et de terre. Ensuite, il se déroule comme un vrai sentier quelque peu abimé par le passage de VTT fait de terre et de Pierres bien ancrées dans le sol. Je souffle aujourd'hui, alors je fais de micropauses pour faire redescendre un petit peu le rythme cardiaque et je repars aussitôt. Je ne quitte pas le sentier balisé cette fois-ci alors que les fois précédentes j'ai coupé pour gagné du sentier en sortant plus haut. Cette fois-ci je vais passer juste à côté du décollage d'Ouest. Je revois Geraldine qui marche plus loin et plus haut que moi, elle est au point le plus haut du relief du Baou de la Gaude juste après le déco Ouest. J'accélère le pas et j'y ajoute quelques pas de course pour les rejoindre. En effet Geraldine et Philippe semble vouloir m'attendre. Nous voila reparti tous trois vers le décollage mais avant on passe tout près du Gros chêne. Une fois arrivé au déco, on constate une légère brise qui alimente le dé"collage dans le bon sens. C'est tout bon. Il convient maintenant de savoir qui veut décoller en premier et c'est Géraldine qui se désigne. Philippe quant à lui, l'ordre des décollages ne semble pas une priorité et c'est donc moi qui m'installe à la place de Géraldine qui a du s'y prendre en deux fois pour s'envoler. La premieère fois, l'aile pas assez bien chargée a fait interrompre Géraldine dans le mouvement. Aile réinstallée, la deuxième tentative fut une réussite. Après avoir proposé à Philippe s'il voulait enchainé derrière Geraldine son épouse, il me laisse la place laissée libre. J'installe donc mon aile, m'insère dans mon cocon Arrow P et je suis prête à décoller. Philippe quant à lui se prépare tranquillement, pas pressé de prendre l'air vu que le soleil est et que peut-être il attend justement que ça chauffe pour ensuite profiter des conditions plus favorables pour rester en l'air. Je décolle avec un face voile sans problème même si la brise est faible. Après m'être écarté du relief, je vire à droite pour aller renifler ce qui se passe près des barres rocheuses. J'y rencontre des bullettes qui me soulève et que je tente d'enrouler en me plaçant vers le Sud-Sud-Ouest juste au bout du relief du Baou de la Gaude. J'y fais un ou deux; puis je reviens pour voir si c'est plus généreux mais rien de vraiment exploitable pour se hisser dans le ciel. Partant plus vers le Nord tout en m'écartant, je ne sens rien de vraiment exploitable, alors l'envie d'aller voir en face du côté rive gauche du Var me prend histoire d'aller survoler la 6202 bis, le Var, la 6202 et les tennis des Combes sans aller chercher à survoler le relief de la route des Capans vu le peu d'heuteur qui me reste si je veux rentrer au terrain d'atterrissage initalement prévu (où j'azi la voiture). Comme les fois précédentes, je fais ma perte d'altitude et mon approche au terrain du coté Ouest afin de venir m'aligner vite fait avec un cap Sud-Est juste avant de poser les pieds au sol. La banane est là ! je n'ai pas perdu les clefs de la voiture que je dois refaire demain chez Mister Minit à Carrefour Lingostière. Geraldine est contente de son vol et Philippe qui a décollé bien après moi, commence à montrer son aime au loin , en étant assez bas mais malgré tout il se bat pour rester en l'air et c'est ainsi qu'il dépasse allégrement l'heure de vol que moi, je me suis satisfait de 14' tout au plus. C'est un moment assis en terrasse de la boulangerie en compagnie de Geraldine que je regarde Philippe se battre dans la masse d'ait à chercher les zones acsendantes pour grimper dans la masse d'air. Au bout d'une petite demi-heure, je quitte les lieux pour m'en retrouver ma moitié. Au prochain randovol.
06.01.2024 - Baou de la Gaude
Pour mon deuxième vol en perspective, c'est une nouvelle fois le Baou de la Gaude que je vise après avoir inspecté les prévisions météorologiques Metéoblue essentiellement. En effet, cela fait plusieurs fois ces derniers temps que j'ai pu constater qu'ils étaient assez fiable dans leur prévisions. C'est ainsi que, avec du Sud-Est à une certaine heure de la journée ça devrait décoller ce jour. Poiur cela, il convient de se pointer au décollage Sud-Est vers les midi. Je donne donc rendez-vous à qui veut bien se tenter sur ce déco en laissant l'info sur le groupe "Allez-Viens". C'est ainsi que l'on se retrouve à 5 pour monter au déco du Baou en partant du plus bas à la route de la Baronne où se trouve la Boulangerie "Aux délices du Pain". Le feu vert est donné vers les 9h50 en démarrant la rando à partir de la route puis on enchaine par le sentier balisé qui nous mène jusqu'au village de Gattières. Arrivé au cimetière le groupe se scinde en deux: un groupe de 3 passe par l'allée des Ciprès (Geraldine, Jean et moi) et par le sentier balisé pour Sebastien Nash et Alex). On finit par arriver avant eux à l'embranchement de l'allée de Benzedun. A partir de là, Alex et Sebastien, étant plus véloce que nous nous distance avec probablement l'idée d'arriver au plus vite au déco. En ce qui nous concerne, on poursuite à notre rythme bien ue J'ean avait les capacités d'aller plus vite que nous mais est resté avec nous. Certe il ne connait pas le chemin. Question serait-il restait avec nous si ? ah ah Gealdine quant-à elle poursuit l'effort comme elle l'a démarré, et quant à moi, je suis toujours resté à l'arrière car je sais que ka fin du parcours nous réserve des efforts à faire qui peut nous couper les jambes (se mettre dans le rouge et finir péniblement l'itinéraire). C'est un peu ce qui s'est pmassé pour Géraldine qui avait fourni pas mal d'éffort et m'a même surpris. Je l'avais prévenu que la fin était assez difficile et qu'il me fallait gérer la rando. Il s'en trouve qu'à l'endroit que j'avais désigné difficile avec la fatique s'instaurant a fait qu'elle s'est trouvé à devoir gérer les efforts avec méthode. Nous sommes arrivés finalement tous trois comme convenus, en restant groupé, au décollahge où, Sebastien était déjà prêt à décoller, il ne manquait que la brise. En effet, quand je suis arrivé, il y avait pas grand chose voire rien. Il fallait attendre et le pêt de mouche arriva. Décollage fait, il fallait enchainer, et c'est au tour de Geraldine, honeur aux femmes non ? Décollage dos voile pour elle alors que Sebastien avait fait un face voile. Décollage parfait de Geraldine. Puis vient le tour de Jean qui s'envole aussi avec un dos voile. Il ne reste plus que Alex et moi. Alex, a les élévateurs avant dans les mains et attend le bon moment. La brise fut le décollage s'enchaine. C'est parti pour lui, ils sont tous en l'air, il ne reste plus que moi. Je place mon aile au mieux tout en étant dans la sellette. Bie évidemment le bord d'attaque n'est pas des mieux installé mais je l'arrange un peu avec la masse d'air. Trop molle je la rabat sur le sol en tombant de travers sur mon côté droit en étant face à l'aile. Je la remets en place mais encore moins bien ouverte. J'attends la brise et j'actionne le bord d'attaque pour qu'il s'ouvre. Puis je le déploie comme je le peus et là, au-dessu de ma tête mais molle, je la garde au-dessus de moi et je fais face à la pente en accentuant les appuis ventraux tout en accélérant la course d'en vol pour l'envol. C'est parti, je n'ai plus les pieds au sol je vole !
04.01.2024 - Baou de la Gaude
C'est parti pour le vol libre 2024 en ce premier jeudi de l'année 2024, et ça commence avec un randovol au Baou de la Gaude. Mon idée de départ était de démarrer la rando du plus bas, à savoir la route de la Baronne en laissant mon véhicule tout près du lieu d'atterrissage où se trouve une boulangerie Pa tisserie. Au départ, nous devions faire ce randovol à trois avec Robert de Saint Raymond, Patrick Brunori et moi. Avec l'idée de partage et après avoir passé l'infos plus largement sur le groupe Whatsapp "Allez Viens" il est venu se greffer Sebastien Nash, Sonny, un certain Daniel et mon ami Renaud Tanzi. Robert monte par le versant de Saint Jeannet. Nous par le côté Gattières mais ce ne sera pas du plus bas que nous démarrons la rando car Patrick connait des souci cardiovasculaire après avoir eu il y a déjà un bon moment un infarctus du myocarde avec séquelles. Je suis donc monté avec lui et Sebastien au plus du village de Gattières avec mon véhicule pour démarrer la rando au pied du sentier de terre après avoir pris au passage Renaud qui était monté en scooter jusqu'au parking du cimetière. Voiture garée nous démarrons la rando tranquillement et je vois bien que Patrick prend soin de ne pas s'emballer pour ne pas affoler son coeur. J'invite Renud et Sebastien de ne pas nous attendre et leur dis allez à votre rythme moi je reste avec Patrick pour l'accompagner jusqu'au bout. En effet, c'esrt une première pour lui, il ne connait pas l'itinéraire ni l'endroit où se trouve le décollage Sud-Est. Il lui est nécessaire de faire de petites pauses. Connaissant son problème, je lui avais amené une paire de bâton de marche ce qui devrait lui rendre un fier service en tant materiel d'aide à la marche et donc à l'effort. Au fil de notre avancée il y a un marcheur qui nous double en nous disant, je crois que nous allons au même endroit. Passé devant nous et continuant sa marche, je vois qu'il a un sac à dos assez petit d'Air Design. Tu vas voler lui dis-je ? oui me répondit'il. Bien ! ben on se retrouve au déco alors, nous on monte tranquilou mais on arrive !! et le voila reparti en courant alors que nous ne sommes pas encore au bout du premier tiers de la rando. Mais tout arrive à qui veut bien y croire. Nous finissons par arriver au décollage après être avoir montré où se trouve le déco Ouest lorsqu'on est passé à ses côtés. Arrivés, au déco Sebastien était déjà parti (il se montre très impatient de décoller le gaillard, uil me rappelle un peu moi quand j'étais plus fugace. Puis c'est au tour de Daniel, le pilote qui est monté en courant en nous doublant. C'est ensuite au tour de Sonny de décollé suivi de Renaud. Quand nous étions arrivés, des petits coups de brisette se manifeste, il faut choisir le bon timing pour décoller avec des conditions molles mais de face. Je dis qu'avec le temps ça va encore s'améliorer et c'est ce qui se passe et bien senti quand il ne reste au déco plus que Patrick qui se prépare à décoller, Robert qui est venu mais sans son aile et moi. Je fais un prégonflage sans vouloir décoller car j'ai prévenui que je décollerai en premier pour rester en aide à Patrick si besoin mais le vbout d'ile gauche vient se poser sur l'aile de Patrick. Je veux l'enlever pour laisser libre son aile afin qu'il décolle s ans ce problème mais Patrick me dit d'y aller et Robert se propose de l'assister. Dans ces conditions là, je me dis que je pars envisager de ne pas partir le dernier. la brise s'est de toute évidence installée à demeure pour un certain temps, je lève l'aile qui s'oriente légèrement en Est-Nord-Est, je la contrôle face à l'aile puis je la charge pour m'aprêter à lancer ma course si tout va bien. L'aile que je sens bien aux commandes je la garde ainsi en pression, je commence mon déplacement vers la pente pour entamer la course d'envol en chargenant bien mon aile et j'accélère la course pour décoller. C'(est parti, je vole, je vire à droite une fois éloigné du relief pour aller coller un peuplus au relief afin de récupérer du dynamique qui fait biper mon vario positivement. Je parviens à me retrouver trés légèrement plus haut que les barres mais dès que je vire vers le nord je reperds ce qui est pris. Je cherche un peu plus large mais plus au-devant ça n'a pas l'air de faire. Je reviens donc vers les rochers et je reprends ce que je venais de perdre. Je survole légèrement le relief puis je repasse devant le déco pour ensuite prendre cap vers le Nord dans le sens de Gattieres. L'envie de transiter au-dessus du fleuve Var me fait quitter les lieux proche du relief que je venais auparavant de gravir à pieds (on y voit bien le sentier de plus haut). Je glisse vers la rive gauche du Lit du Var pour aller survoler le relief qui se trouve en Est. J'arrive large au dessus ce qui me fait dire que cette aile place bien, l'accélo d'abord au premier barro puis à fond me fait avancer à 45 km/h. Une fois sur le relief, je vois que je suis au-dessus de la route qui méne au village de Colomars. Waouh .... c'est une premiere depuis que je décolle du Baou de la Gaude. Mais la perte d'altitude finit par me dire qu'il est temps que je retraverse le Var pour me diriger vers le versant Ouest de la rive droite. C'est avec une certaine précision que je finis par poser où j'ai voulu poser mon aile: à l'entrée du terrain sur un espace herbeux assez propre. Mes amis du jour avaient tous posés préalablement et tous contents. Au prochain vol.